mardi 27 novembre 2007

la mère dans la littérature érotique...

Bonjour, chers vous autres!
Pour satisfaire la demande de quelques uns, je vous parlerai brièvement de littérature érotique...
D'abord, j'ai ajouté une section à gauche, où j'ai tenté de mettre quelques suggestions de littérature érotique que j'ai lues pour mon cours. Je tenterai éventuellement d'améliorer cette liste selon mes goûts personnels. ;)
Ensuite, au dernier cours Jean-Ernest nous a expliqué certaines notions que j'ai trouvé très intéressantes et que j'ai, ma foi, très envie de partager avec vous. Il nous a fait part de la différence entre les «pervers» et les «névrosés», en ce qui a trait à la sexualité.
Une personne dite «névrosée» est une personne normale. Saine. Qui vit des pulsions, des névroses, et qui agit en conséquence. Cette personne a une vie sexuelle dans les normes. Je ne me permettrai pas ici de dire que la personne «névrosée» est hétérosexuelle, car je crois qu'une personne homosexuelle peut aussi avoir une vie sexuelle normale et je ne crois pas que l'homosexualité entrerait dans la catégorie des perversions.
La personne qui évoluerait vers la «perversion» serait une personne qui n'aurait pas bien vécu son syndrôme d'Oedipe. Au moment de procéder à la castration de la mère, ils n'auraient pas effectué leur propre classification. Ils se dirigeront vers une ou plusieurs des perversions possibles: sadisme, sado-masochisme, masochisme, fétichisme, voyeurisme, etc. Il y a plusieurs sortes de perversions, et la modernité en a créé de nouvelles qui n'existaient pas nécessairement au temps de Freud, c'est fou.
Ensuite, Jean-Ernest a parlé de masochisme, et c'est bien malgré moi que je me suis sauvée. Je devais aller préparer le souper chez moi, je recevais ma soeur, son chum, sa fille et mon frère pour souper. Je me devais d'être à la hauteur.
De toute façon, je me dirige dans une autre direction pour mon travail de fin de session: j'analyserai le thème de la mère. J'utiliserai deux oeuvres qui traitent du sujet d'une manière pratiquement opposé: La philosophie dans le boudoir de Sade (où la mère se fait punir et devient une victime sadique, je ne vous vend pas le punch de vous dire ce qu'elle se fait faire), et Ma mère de Bataille (où la mère est une perverse qui fantasme sur les femmes, je vous épargne le punch là aussi). Je commence mon analyse en voulant démontrer que la mère dans la littérature érotique est souvent représentée d'une manière diabolique. C'est une tentatrice, directe ou indirecte. ;)

Je termine en vous disant aussi qu'il y a plein de soleil pour moi ces jours-ci. Je bois moins de café, je prends du temps pour vivre, à travers mon horaire de fou de fin de session entre deux emplois. La vie est belle, je vous dis!

2 commentaires:

Monsieur l'adulte a dit…

Encore faut-il définir ce que sont ces normes, établies en fonction de contexte socio-ethno-historique... Intéressant comme vision, quoique je suis toujours un peu scpetique lorsque vient le temps de marier psychologie et analyse littéraire... J'ai hâte de lire la suite!!

Benoit Bordeleau a dit…

C'est bien que tu prennes le temps de vivre un peu, sinon on s'en sort pas vivant. Tout le monde dans le cours d'ethnocritique, ce matin, avait l'air d'une bande de zombies. La Fin de Session commence à faire son oeuvre. Lâche pas, c'est presque fini!

@M. l'adulte: Les analyses psychanalytiques sont utiles en ce sens qu'elles permettent d'ouvrir les possibilités d'un texte. Ne s'agit surtout pas de prendre un concept et de le coller directement sur le texte, sinon c'est de l'obscénité pure. En tant qu'on analyse le texte à partir du texte lui-même et qu'on se serve des outils qui sont à notre disposition pour ce faire, je pense que le tout est valide. Qu'on utilise la philosophie, l'anthropologie, la sociologie, la psychanalyse, la sémiologie, etc., tout est bon tant et aussi longtemps qu'on parte du texte.