samedi 10 novembre 2007

la haine de la littérature érotique

Ah! Je vais en décevoir quelques uns, mais j'ai perdu tout intérêt pour la littérature érotique. C'est à cause de Jean-Ernest, le prof.
Comme je l'ai déjà écrit dans un texte sur ce sujet, je devais faire un travail.
Le sujet devait en être : «Démontrez comment l'idée que l'on se fait du lecteur définit la littérature érotique.»
Je crois avoir fait un travail correct. Pour moi, la littérature érotique se construit autour du désir du lecteur. Elle se présente constamment sous la forme de tableaux, plaçant le lecteur en position de voyeur des scènes érotiques. De plus, la présence du lecteur dans le désir est toujours représentée par une absence (l'absence du mari, de l'amant, etc) qui inclut ce dernier.

Bref, vous comprenez le principe. Jean-Ernest de m'avoir donné un C! Et moi d'aller discuter avec. Il me dit que je peux refaire mon travail, que s'il est mieux il ajustera ma note. Ce qui l'honore, c'est vraiment bien. Mais là je regarde mon travail, les commentaires qu'il a écrit dedans... et je lui demande ce qui est à conserver dans mon analyse, étant donné que tous ses commentaires sont négatifs. Le prof m'a répondu: «rien.» Les bras m'en tombaient. Rien? Mais quel bon prof!
Ceci dit, je ne vous dit pas que le thème de l'érotisme est banni de ce blog, mais pour le moment, «j'ai la haine», comme me dirait ma coloc française. Il m'a vraiment découragé ce prof, et je vais refaire ce travail. Si vous sentez que vous avez une bonne définition de ce que veut dire «idéologie du lecteur», vous seriez gentils de me lancer quelques pistes. Merci.

Il y a quelques fois où ce blog me sert totalement de défoulement, je m'en rend compte. Ce n'est pas très littéraire. Je ferai des efforts, pour vous. ;)

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée!

9 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un peu faux de croire que la littérature se construit selon son lectorat.

La perception s'ajuste, de même que l'interprétation et la perduration, mais le primitif acte de création découle purement de l'instinct du redacteur.

Si ça peut te donner une piste, ce genre de sentiment dychotomique entre 'production' et 'reception' peut offrir une pistre d'idéologie du lecteur qui est, ultimement, le receptacle de pulsions choisites (Et oui, je sais que 'receptacle' ça sonne très louche dans une conversation sur la littérature érotique)

Sinon, entretiens la haine et transpose ton érotisme ailleurs que sur papier, ça risque de changer le mal de place.

Cheer up!

Anonyme a dit…

Je suis totalement inapte à t’aider. J’aurais par contre un sujet de dissertation pour ton professeur : «Démontrez comment l'idée que l'on se fait du professeur définit l’intérêt qu’on a pour la littérature érotique.»

Voici ce que les professeurs aiment habituellement. Tu prends plusieurs passages dans les livres qu’il t’a demandé de lire et tu trouves le lien entre l’idée que se fait l’auteur du lecteur et les passages que tu as choisis. Tu écris le tout et, pouf, le professeur est content. C+ minimum garantit!

Lobsterman a dit…

Littérature érotique, moi je vais revenir ici souvent je pense bien..

Alors je t'encourage à persister :-)

SP4M a dit…

Jean-Ernest est un mal-baisé j'en suis sûr.

Du moins, je crois sincèrement qu'il aurait fait bon prof de t'expliquer un peu... mais bon, décourage toi pas trop, tu le surprendra au prochain travail. ;)

Content de t'avoir vue au Yulblog!

Moi a dit…

Idéologie, hum moi je dirais que c’est primordialement des femmes qui sont attiré par la littérature érotique. Car les femmes adore les émotions, elles sont stimulées d’avantage par la lecture tandis que les hommes on besoin de stimulation visuelle.

C’est une idée de départ, bonne chance. Quoi que je n’y connaît absolument rie. Je me suis lancé dans le vide…loll

Moi a dit…

Ohhh que j'aurais aimé pouvoir supprimer mon commentaire...mouahhh primordialement...lolll

Benoit Bordeleau a dit…

Oh my God... Si c'est le Jean-Ernest que je pense, il est mal baisé... Mais bon, ne te décourages pas, des profs comme ça y en aura toujours. N'empêche que cette attitude-là (celle du prof) n'a pas lieu d'être dans un établissement qui fait la "promotion des savoirs"... Disons que dernièrement c'est surtout la promotion des avoirs.

B

Le Voyou du Bayou a dit…

Pour ma part, je n'irais pas jusqu'à dire que ce Jean-Ernest est mal-baisé. Ça me semble facile comme argument.

Je dirais qu'il est probablement plutôt incompétent comme plusieurs profs, tous niveaux confondus. Moi aussi à l'Université, j'ai déjà eu des résultats vraiment décevants et en allant voir le prof pour avoir plus d'explications, il m'a redonné quelques points comme ça, sans trop de discussion. C'est vraiment pas rassurant de voir que le pointage (positif ou négatif) tient parfois à pas grand chose!

Benoit Bordeleau a dit…

Le terme "mal-baisé" me semblait plus comique qu'autre chose dans le cadre d'un cours de littérature érotique... ajoute à ça un brin de psychanalyse et on est bons pour la rigolade.