samedi 29 décembre 2007

Un NoWeLL rafraîchissant

J'espère que le temps des fêtes vous apporte tous du bonheur. C'est tellement agréable de se retrouver avec la famille, puis avec les amis. C'est agréable de prendre le temps.

Mais en plus, et c'est en partie pourquoi je vous néglige ces temps-ci, chers lecteurs, j'ai un petit bonheur supplémentaire. J'ai le mystérieux nouveau gars. J'aime que le mystère me transforme les jambes en guenille jusqu'au travail. Je me sens bien d'avoir ce nouveau à découvrir. J'observe, j'apprend sur lui, j'aime et je me questionne. Je fais attention, j'ai eu mes leçons. Tout semble bien, mais tout de même, je sais qu'on ne sait jamais.

Je suis bien.

Le Noel a été tout simple avec la famille, tout beau. Agréable avec les jeux sans fin organisés par ma mère, les rires entre complices de toujours, l'initiation des nouveaux venus. Et vous savez quoi?

(quelques secondes pour vous donner un suspence)

... Ma mère m'offre de payer pour mon tatoo! Très bientôt alors.

Je vous souhaite à tous de passer un merveilleux temps des fêtes, et une très belle année. :D

Bisous!

jeudi 20 décembre 2007

Les temps sont durs, mais surtout remplis d'inattendus.

Voilà que mettant toute mon énergie disponible entre mes deux boulots et mes cours pour faire mon travail d'analyse sur The Shining (travail étonnamment très bon), j'ai dû botcher le travail d'analyse sur l'érotisation de la mère. J'ai remis un travail que je sais merdique, quand je pense à tout ce qui aurait pu ressortir d'une analyse telle que celle-là. Sauf qu'au moins j'ai remis quelques chose, à un moment j'ai cru que je n'y arriverait pas.

Mon point de vue, en très bref, est que l'érotisation de la mère dans la littérature dite érotique passe par une divination et la terreur, l'accord des deux érotisant la mère. Dans mon premier exemple, Ma mère de Georges Bataille, la mère corromp son fils en lui offrant des femmes avec qui elle a d'abord eu des relations sexuelles elle-même. Ce fils percevait d'abord sa mère comme une sainte parmi les hommes. En découvrant sa véritable nature, il en ressentira de la terreur, mais en viendra à véritablement désirer sa mère. L'accomplissement de cet épisode oedipien se termine d'ailleurs par une nuit intense entre le fils et la mère, avant que cette dernière ne se suicide. Chez Sade comme chez Bataille, la transgression de l'interdit est à la base de la jouissance.

Mon 2e exemple est justement tiré d'un texte de Sade: La philosophie dans le boudoir. Dans ce texte, la mère est complètement dévote. Sa fille est en train de se faire éduquer sexuellement dans une espèce d'orgie organisée juste pour elle. Lorsque sa mère vient la chercher, et qu'elle découvre avec horreur l'état dans lequel se trouve sa fille, cette mère devient une victime. L'horreur que la jeune fille ressent pour elle la mène à la torturer et à en jouir. Elle lui fait subir toutes sortes de coups, avant de lui coudre les orifices génitaux et de la renvoyer ainsi dans la rue. Traumatisant.

J'ai expliqué ces choses, mais je n'ai malheureusement pas su pousser l'analyse. Il y a d'ailleurs eu ce mystérieux nouveau gars qui est gentiment venu me tenir compagnie pendant que j'essayais de faire mon travail dans un café à 11hre du soir. Je reviendrai peut-être sur ce sujet (le mystérieux nouveau gars) si j'en ressens l'intérêt. Pour l'instant, j'en suis plutôt déroutée et je ne saurais quoi en dire. Humm, on pourrait presque faire le lien avec la littérature érotique, mais ici non plus, je n'ai pas envie de pousser l'écriture plus loin. ;)

Soit dit en passant, je ne suis pas certaine de pouvoir continuer à vous parler de mes lectures érotiques, mon cours étant terminé. À moins que vous n'insistiez.

mardi 18 décembre 2007

Ma vie en tounes! Commandité par WMP! :P

Comme il y a beaucoup de monde qui commencent à faire ce petit jeu sur leur blog et que je trouve ça très intéressant, j’ai donc décidé de le faire à mon tour. Le truc en question consiste à mettre le mp3 à random (ce sera Windows Media Player dans mon cas) et d’écrire la toune sur laquelle on tombe pour chaque catégorie. Il ne faut pas tricher si on trouve que ça ne va pas ensemble, c’est justement ça le but du jeu. Je tiens à dire que mes chansons ne sont pas très variées, car plusieurs de mes bons albums n’ont pas encore été transférés sur mon ordi. (Ouais, j’ai mes excuses!)

Alors voici ce que ça donne dans le cas de la vie à CaR0 :

L’Intro : Ton Avion – Les Trois Accords
Je suis donc arrivée par avion, une journée de février.

Le Passé : Beer – Psychostick
J’ai un dur passé d’alcoolique.

Mon Enfance : Vietnow – Rage Against the Machine
Enfance difficile. J’ai fait le Vietnam. (J’suis vieille vous savez)

La rencontre de mon amoureux: 8 secondes – Les Cowboys Fringants
Wow, ce fut une rencontre-éclair. Le coup de foudre, mais je ne l’ai jamais revu. J’en pleure encore.

La première fois où j’ai fait l’amour : Ode to my family – The Cranberries
Humm. Douteux.

Le soir de mes 20 ans : Technicolor – Francis Lamarche et l’Analogue Trio
«Je vis en technicolor...!»
Ce gars-là est justement un ami, je trouve ça bien qu’il soit arrivé dans mes tounes randoms. Je parlais justement de lui en avril dernier. Il a beaucoup de talent, lui et ses gars ont gagné le prix de la SOCAN pour leur toune Muse Blonde, que vous pouvez entendre sur leur MySpace.
Je vous suggère aussi d’aller jeter un coup d’œil sur son blog.

Cégep : Motel California – Crampe en Masse
«Pour faire du sexe, ça prends un homme
Pour faire du sexe, ça prends une femme…» que de plaisir !

Université : Stuck in the Middle – Mika
Euh… non, je n’y comprends rien. Suis-je collée au milieu de mon parcours personnel ?

Rencontre de l’homme de mes rêves : Atomic Garden – Bad Religion
Ouais ! Une rencontre en trashant, ce serait tellement malade ! En plus sur du Bad Religion ! L’homme de mes rêves est peut-être un membre du groupe ? Non, ils sont trop vieux pour moi.
«Come out to play… !»

Mariage : Zombie – The Cranberries
Humm, un beau mariage de zombies. C’est cool comme thème.

Grossesse : Take the power back – Rage Against the Machine
Je ne sais pas pourquoi mais je trouve que cette toune apporte une drôle de signification à la grossesse. Ça fait peur. Ça fait même Alien, dans le genre.

Générique et fin: I miss you – Blink-182
Ah, ben ça fini bien. Vous allez me manquer aussi.

mercredi 5 décembre 2007

délires du milieu de la nuit

Milieu de la nuit, délire commençant devant l'écran aveuglant de l'ordinateur me présentant ces mêmes lignes ennuyeuses depuis des heures.

Je joue avec mes yeux, les sors de ma tête pour les nettoyer un peu, ils me piquaient l'orifice. J'en profite pendant que j'ai la vue aérée pour regarder autour de moi - j'arrive pas à garder mon attention sur ce foutu travail de communication - et m'apperçoit qu'il y a toutes ces petites poussières curieuses qui me regardent. Elles sont moins timides qu'avant et se montrent, car je les avais oublié ces derniers temps et je ne les attrapais plus lorsqu'elles se montraient le bout du nez. Maintenant il y en a une véritable colonie et elles rigolent en me voyant renifler comme si j'avais un tic nerveux. En fait c'est que mon aspirateur est cassé, alors je tente de les aspirer par les trous de nez. Ça peut marcher, sait-on jamais?

Je me lève de mon siège, qui avait prit la forme de mon derrière depuis le temps où je l'habite. Il pleure un peu, ayant perdu son moule, mais je le rassure, je ne veux qu'un café, histoire de rester plus longtemps réveillée. Il me rapelle les meurtres de petites mouches que m'avaient fait faire les dernières tasses de café. Semblerait que les mouches, je les avais inventées. Je lui donne raison, il y a cette chanson d'Oldelaf et Monsieur D. qui me reste toujours dans la tête et qui m'enlève le goût de prendre du café. Alors quoi? La mode serait à la tisane, c'est ce qu'on dit. Qui ça? Eux-autres, là, les zen de la vie, ils nous envahissent, faut se soumettre. D'accord. Mais quelle saveur choisir? Entre bile printanière, pestilence d'anus, vieux pensement encore bon pour infusion, et chous bouillis, j'hésite. Non, plutôt un bon verre de rince-bouche, rien de tel pour réveiller les papilles et le cerveau. Ensuite, question de faire un mélange de goût assez dégueu, mais de prendre des vitamines, un bon morceau de fruit de la passion. Ce fruit-là, quand on y pense, ça ressemble à un cerveau. Ça doit être un signe. En plus ça tache, pas moyen de passer la nuit discrètement.

Humm, j'y pense, non en fait je n'y pense pas, mais peu importe, il y a une belle publicité sur le publisac qui me prend un peu de mon attention. Il est écrit dessus: «Réservez un lutin!». Oui! Je crois que je vais me faire escorter par un lutin, cette année, à mes partys de Noel. Ben quoi? Je l'ai réservé, mon lutin. Je pourrais même le traîner demain au Yulblog, ce sera peut-être lui qui me paiera un verre, si je suis sage. C'est sur, un lutin, c'est la solution idéale, merci Sears!

Bon, assez, mes orteils sont déjà partis m'attendre dans mon lit, c'est eux qui décident.

samedi 1 décembre 2007

la colocation en écriture

Bonsoir le monde!
J'aimerais créer de quoi de potentiellement bon pour le prochain numéro de la revue Biscuit chinois et j'aimerais vous livrer un extrait pour recevoir des critiques des plus honnêtes et constructives. En particulier toi, bb.
voici donc:

Elle est revenue. Ma tête est maintenant vide d’inspiration, simplement troublée et fatiguée. Je ne veux pas lui parler, je la sens tellement hypocrite et méchante. Tantôt, elle sera distante avec moi, ne me parlera pas. Un autre moment, elle se fera amicale et me demandera de l’accompagner en ville. Qu’elle me laisse donc tranquille, je ne demande qu’à terminer cette semaine et à repartir chez moi. Rien d’autre à dire. Fatiguée.
...

Elle écoutait sa coloc dérangée emballer la vaisselle dans les cartons et elle sentait un besoin fou de ne pas rester là, dans ce même appartement. Sauf qu’elle n’avait nulle part où aller, et elle sentait qu’elle devait rester là, afin de protéger le peu de biens qui lui appartenaient. Elle aurait dû faire des boîtes elle aussi, mais elle n’en avait pas. C’était la veille que la coloc leur avait fait une scène et décidé de mettre tout le monde à la porte, y comprit elle-même. Date de départ : le plus vite possible. Pour tout le monde. Aucun bail signé, aucun recours.


Le bruit de la vaisselle qu’on emballe avec frustration lui serrait le cœur. Incroyable. Si vite! La dérape ne s’était pas faite annoncer. Où aller? Comment payer? Elle angoissait en silence, assise sur son lit qui lui semblait si minuscule. Elle tendait l’oreille, écoutait, tentait d’être discrète envers elle-même.

Je suis venue au monde à l’âge de 20 ans. À peine un mois après mon anniversaire, pour tout vous dire.

J’étais alors une petite fille dans un monde bien trop grand pour elle, la naïveté même. Je m’étais engagée à aller vivre dans la grande ville, dans cet appart génial que ma copine me disait avoir déniché. Je dis ma copine, en fait c’était moins que cela : une fille avec qui je m’entendais bien à l’école, et qui semblait ne pas avoir eue la vie facile. Elle me faisait pitié, en quelques sortes, et je me disais que si je devais partir, ce devait être avec elle.

J’étais loin de m’imaginer ce qui m’attendait.

Dès le départ, la situation me mettait mal à l’aise. Elle s’arrangeait toujours pour que je ne puisse donner mon opinion sur les décisions communes, mais me faisait payer pour tout. Je vous donne un exemple : elle trouvait toujours quelque chose à améliorer dans l’appartement, que ce soit la décoration, le plancher de la salle de bain, ou les luminaires. J’arrivais une journée, et quelque chose était changé, à mon insu. Elle me montrait alors la facture et me faisait payer la moitié. Et moi, bien entendu, je payais. Il ne m’aurait pas passé par la tête, à l’époque, qu’on ne rénove pas à ses frais un appartement dont on est le locataire, et que les choses dont je n’ai pas donné mon accord, je n’ai pas à les payer. Je voulais être gentille. Je payai pour l’assurance de l’appartement aussi, bien entendu. Bref, je payai toutes les excentricités qui lui passèrent par la tête. Bien vite, l’argent que j’avais économisé en vue de la grande aventure était partie en fumée. Non, pas en fumée; en peinture, décoration et beaux planchers de céramique.

Tout ce qui était à moi n’avait pas sa place ailleurs que dans ma chambre. Si j’essayais d’incorporer ma touche personnelle dans le salon, à mon retour c’était posé sur mon lit. À toutes les fois.

Le Cafe

Le Cafe
Vidéo envoyée par nicop

Peut-être que vous comprendrez comment je me sens! ;)

Ce clip illustre le titre d'une chanson de Oldelaf et Monsieur D, un groupe de chanson française humoristique et décapant !


http://oldelafetmonsieurd.free.fr/


mercredi 28 novembre 2007

Soleil et musique.

Moment d'après-midi.
Il y a ces rayons de soleil qui me réchauffent pendant que je clapotte sur mon ordinateur portable, assise par terre dans le salon. Je rate mon cours pour pouvoir avancer dans mes travaux. Normalement je me sentirais incroyablement coupable de «sécher», mais aujourd'hui je me sens vraiment bien.
Le soleil qui ment sur la froideur de dehors. Qui me réchauffe.
Le salon beigné de lumière.
Et moi, je découvre Sea Lion de FEIST.

mardi 27 novembre 2007

la mère dans la littérature érotique...

Bonjour, chers vous autres!
Pour satisfaire la demande de quelques uns, je vous parlerai brièvement de littérature érotique...
D'abord, j'ai ajouté une section à gauche, où j'ai tenté de mettre quelques suggestions de littérature érotique que j'ai lues pour mon cours. Je tenterai éventuellement d'améliorer cette liste selon mes goûts personnels. ;)
Ensuite, au dernier cours Jean-Ernest nous a expliqué certaines notions que j'ai trouvé très intéressantes et que j'ai, ma foi, très envie de partager avec vous. Il nous a fait part de la différence entre les «pervers» et les «névrosés», en ce qui a trait à la sexualité.
Une personne dite «névrosée» est une personne normale. Saine. Qui vit des pulsions, des névroses, et qui agit en conséquence. Cette personne a une vie sexuelle dans les normes. Je ne me permettrai pas ici de dire que la personne «névrosée» est hétérosexuelle, car je crois qu'une personne homosexuelle peut aussi avoir une vie sexuelle normale et je ne crois pas que l'homosexualité entrerait dans la catégorie des perversions.
La personne qui évoluerait vers la «perversion» serait une personne qui n'aurait pas bien vécu son syndrôme d'Oedipe. Au moment de procéder à la castration de la mère, ils n'auraient pas effectué leur propre classification. Ils se dirigeront vers une ou plusieurs des perversions possibles: sadisme, sado-masochisme, masochisme, fétichisme, voyeurisme, etc. Il y a plusieurs sortes de perversions, et la modernité en a créé de nouvelles qui n'existaient pas nécessairement au temps de Freud, c'est fou.
Ensuite, Jean-Ernest a parlé de masochisme, et c'est bien malgré moi que je me suis sauvée. Je devais aller préparer le souper chez moi, je recevais ma soeur, son chum, sa fille et mon frère pour souper. Je me devais d'être à la hauteur.
De toute façon, je me dirige dans une autre direction pour mon travail de fin de session: j'analyserai le thème de la mère. J'utiliserai deux oeuvres qui traitent du sujet d'une manière pratiquement opposé: La philosophie dans le boudoir de Sade (où la mère se fait punir et devient une victime sadique, je ne vous vend pas le punch de vous dire ce qu'elle se fait faire), et Ma mère de Bataille (où la mère est une perverse qui fantasme sur les femmes, je vous épargne le punch là aussi). Je commence mon analyse en voulant démontrer que la mère dans la littérature érotique est souvent représentée d'une manière diabolique. C'est une tentatrice, directe ou indirecte. ;)

Je termine en vous disant aussi qu'il y a plein de soleil pour moi ces jours-ci. Je bois moins de café, je prends du temps pour vivre, à travers mon horaire de fou de fin de session entre deux emplois. La vie est belle, je vous dis!

mardi 20 novembre 2007

Ça porte chance, peut-être?

Tadadaaa!
Je suis l'heureuse gagnante d'un trophée en plastique jaune, pendant que plein de toutous de couleurs me tombent dessus, que des enfants chantent des chansons de Noel en arrière plan et que je souris béatement... Qu'est-ce que je raconte?!?
Aujourd'hui, j'ai été agréablement surprise de voir le compteur de visiteurs présenter le nombre 3333! C'est complètement fou! Arriverais-je à imaginer que depuis la création de mon blog, il y a un an, j'ai eu tous ces visiteurs?!?? Wow!
Je trouve ça trippant. Ça me donne le goût d'améliorer mon écriture, de mériter que vous veniez me lire... et aussi, à la suite d'une critique très sérieuse de la part de quelqu'un, je m'engage à laisser mes sentiments trop personnels à la maison, pour ne partager avec vous que des trucs pertinents, réfléchis, littéraires. ;)

Bref, je compte continuer dans ma lancée créatrice, je suis motivée! Merci de lire mon blog!

vendredi 16 novembre 2007

je ne peux pas m'en empêcher!

Je ne peux résister à vous faire part d'une découverte incroyable (pas tant que ça, mais ça me plaît de l'exagérer), à propos de la littérature érotique. Oui, je sais, je déteste le prof, mais ça veut pas dire que j'ai décroché. (Même si c'est ce que j'ai dis que je ferais deux billets plus bas...)
En plus, je suis en train de refaire mon travail pour ce cher Jean-Ernest...

Sachez, chers lecteurs ébahis, que Maupassant n'est pas celui que vous croyez! Au contraire! Par ses textes qui vous semblent au-delà de la limite du quétaine, je sais que plusieurs personnes aiment lire Maupassant mais moi je suis pas capable, il est en fait un érotique intense.

«La servante arriva sous le hangar où l’on rangeait les chariots et les voitures. Il y avait là, dans le creux du fossé, un grand trou vert plein de violettes dont l’odeur se répandait, et, par-dessus le talus, on apercevait la campagne, une vaste plaine où poussaient les récoltes, avec des bouquets d’arbres par endroits, et, de place en place, des groupes de travailleurs lointains, tout petits comme des poupées, des petits chevaux blancs pareils à des jouets, traînant une charrue d’enfant poussée par un bonhomme haut comme le doigt.» (Une partie de campagne)

Ça vous donne pas des images sexuelles dans votre esprit? Vous croyez vraiment que Maupassant avait envie d'écrire sur les travailleurs au loin, dans la campagne? Non! Détrompez-vous et ouvrez les yeux sur la véritable nature de cet extrait. Il s'agit d'une description sexuelle du corps de la servante, passant par son sexe, montant le «talus», qui serait le mont de vénus, puis explorant ses atributs. Pour moi, les petits bonhommes hauts comme le doigt représentent carrément des doigts qui donnent du plaisir à la servantes.
Vous croyez que Jean-Ernest sera plus content de mon travail? Je l'espère, car je suis toute épatée de voir jusqu'où je peux aller. :P
Je pourrais aussi vous dire que le texte La chevelure n'est pas tellement plus simple. Vous croyez qu'il caresse une chevelure de femme pendant toute la nouvelle, vous? Vous n'imaginez pas que cette chevelure est la métaphore de la femme elle-même? Bref. Vous avez compris. Vous n'êtes plus innocents. Rêvez de chevelures et de parties de campagne.

mardi 13 novembre 2007

contre la grève de l'UQÀM

En tant qu'étudiante de l'UQÀM, faisant partie de l'une des associations étudiantes étant en grève, soit la faculté des arts, je m'insurge et me déclare contre cette grève étudiante.
Oui, je comprends qu'il y a eu abus d'augmentation de frais de scolarité. Car, pour ceux qui ne le savent pas, il y a une augmentation de la part du gouvernement Charest, oui, mais ce n'est pas la seule. Je tiens à préciser que l'augmentation du gouvernement est de 50$ par session, pendant 5 ans, ce qui fera une augmentation accumulative de 500$ au bout du compte. J'entends des étudiants dire: «oui mais, c'est plus cher ailleurs au Canada, et c'est encore plus cher aux États-Unis». Oui, vous avez raison, mais c'est gratuit dans plusieurs pays d'Europe aussi, et moins cher dans les pays où ce n'est pas gratuit. Il me semble que nous nous sommes toujours identifiés davantage à l'Europe, aussi bien continuer. Les étudiants qui font la grève sont donc pour la gratuité scolaire, comme en Europe.
Mais il y a une autre augmentation, venant cette fois directement de l'administration de l'UQÀM. Je ne connais pas les chiffres précis concernant celle-ci, mais j'ai vu ces chiffres sur ma facture. Cette augmentation est réelle. L'UQÀM a de sérieux problèmes financiers, venant d'une mauvaise répartition et aussi d'un manque de soutien de la part du gouvernement. Je ne suis pas d'accord, tout comme les étudiants qui font la grève, à ce que ces problèmes financiers retombent sur les étudiants.

Bon, voilà les enjeux. Mais sachez que je ne suis pas d'accord avec cette grève. Faire la grève ne change rien, on l'a vu en 2005, alors que cette grève qui n'en finissait plus, en plus de n'aboutir à rien, a coûté 1,8 milions de dollars à l'administration de l'UQÀM. Ce n'est donc pas du tout une solution pour baisser les frais de scolarité.
On n'entend jamais, nous étudiants, parler d'autres moyens de pressions de la part de nos associations étudiantes. Le seul moyen de pression envisagé lors de crises est toujours la grève. Je n'en peux plus de faire la grève à toutes les sessions!
Nous avons des cours à suivre. Normalement, nous avons et nous payons pour avoir 45 heures de cours par session, par cours suivi. Nous ne nous amusons pas à l'université, nous apprenons pour notre avenir. Pourquoi certains se permettent-ils de déranger les études des autres étudiants, ceux-là plus sérieux?
Je ne trouve pas cela très sérieux, et j'ai honte d'être représentée par des hordes de hippies qui font des «sit in» devant le bureau du recteur, jusqu'à une intervention policière. Je veux aller à mes cours, je ne me plainds pas de payer pour étudier. Je ne veux pas payer plus cher encore à la prochaine session pour essuyer les dégâts de ces étudiants à vie, qui vivent sous le crochet de leurs parents et n'ont que faire de perdre leur temps à l'école.
Je m'insurge.

samedi 10 novembre 2007

la haine de la littérature érotique

Ah! Je vais en décevoir quelques uns, mais j'ai perdu tout intérêt pour la littérature érotique. C'est à cause de Jean-Ernest, le prof.
Comme je l'ai déjà écrit dans un texte sur ce sujet, je devais faire un travail.
Le sujet devait en être : «Démontrez comment l'idée que l'on se fait du lecteur définit la littérature érotique.»
Je crois avoir fait un travail correct. Pour moi, la littérature érotique se construit autour du désir du lecteur. Elle se présente constamment sous la forme de tableaux, plaçant le lecteur en position de voyeur des scènes érotiques. De plus, la présence du lecteur dans le désir est toujours représentée par une absence (l'absence du mari, de l'amant, etc) qui inclut ce dernier.

Bref, vous comprenez le principe. Jean-Ernest de m'avoir donné un C! Et moi d'aller discuter avec. Il me dit que je peux refaire mon travail, que s'il est mieux il ajustera ma note. Ce qui l'honore, c'est vraiment bien. Mais là je regarde mon travail, les commentaires qu'il a écrit dedans... et je lui demande ce qui est à conserver dans mon analyse, étant donné que tous ses commentaires sont négatifs. Le prof m'a répondu: «rien.» Les bras m'en tombaient. Rien? Mais quel bon prof!
Ceci dit, je ne vous dit pas que le thème de l'érotisme est banni de ce blog, mais pour le moment, «j'ai la haine», comme me dirait ma coloc française. Il m'a vraiment découragé ce prof, et je vais refaire ce travail. Si vous sentez que vous avez une bonne définition de ce que veut dire «idéologie du lecteur», vous seriez gentils de me lancer quelques pistes. Merci.

Il y a quelques fois où ce blog me sert totalement de défoulement, je m'en rend compte. Ce n'est pas très littéraire. Je ferai des efforts, pour vous. ;)

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée!

mercredi 7 novembre 2007

La beauté du monde est dans la naiveté...

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil dans le monde de Carolane.
Non, mais voulez-vous bien me dire ce que je fais, moi, à être rendue sur des sites comme monclasseur (et je ne mettrai pas de lien hypertexte pour vous éviter de devenir accrocs comme moi) et Facebook, etc?!??
Voulez-vous bien m'expliquer comment le monde a fait pour déserter la vie sociale pour en chercher une sur internet?!? Et moi, tous les jours, à me dépêcher d'aller voir si j'ai des nouveaux messages, des nouveaux amis! Me dire que certains gars me plaisent sur ces trucs de geeks et devenir geek comme eux en me disant que je vais peut-être faire la rencontre de ma vie. Ben voyons!
Je pourrais vous dire que c'est à cause de toute cette publicité que je vois partout sur le net, que je vois même dans le métro et les autobus. La formation de couple est devenue nécessaire, comment cela se fait-il? On veut à tout prix «matcher» ce qui ne va pas ensemble, pourvu qu'ils ne restent pas tout seuls. Occupation Double, Loft Story,... La société nous envoie des messages subliminaux: trouvez-vous l'amoureux parfait, le gars-trophée à montrer à tout le monde dans les partys et dans la rue. Les contraires s'attirent, qu'ils osent nous dire pour nous convaincre que le nono qu'on traîne partout est fait pour rester avec nous. Ceux qui sont seuls ne sont pas normaux. Ma mère de me dire quand je lui parle d'un gars: «s'il est seul c'est qu'il a un problème. Trouves-le.» Voyons donc! Et moi, si je suis seule, c'est quoi mon problème? La lucidité?

dimanche 28 octobre 2007

écriture et café...

Maudit que le café est bon ce soir!
Je me vois, les yeux petits de fatigue, café posé devant moi, contrainte à travailler sur mes devoirs scolaires. Oui, chers lecteurs, je me tue depuis quelques jours à tenter d'ébaucher un texte sur l'identité du lecteur de littérature érotique. Qu'ai-je écrit? Mon incipit, si peu. Je suis découragée. Qui est le lecteur érotique? C'est tout le monde, et personne à la fois. C'est nous-même, se cachant dans notre lit pour ouvrir le livre coquin, n'avouant à quiconque que nous aimons s'abandonner à des jouissances imaginées grâce à un livre.
Je bois donc ce café si bon à une vitesse qui ne doit pas être. Il me donnera du courage, je trouverai les mots. Je l'ai fait si souvent déjà.

Oserais-je vous avouer que ma fatigue est aussi due à ce «party» d'halloween hier soir chez Pepitte. Quel bonheur de retrouver ma vieille bande d'amis, ceux-là même avec qui j'ai connu mes premiers vertiges de consommation d'alcool, ceux-là avec qui j'ai appris à apprécier la vie et à me faire du plaisir. Je les aime tous, je les aimerais toujours ces amis-là. Les costumes étaient géniaux et créatifs, fidèles à cette folie qui nous habite lors de nos retrouvailles. L'alcool a fait son effet, nous avons bien ris, et rien ne fut déplacé mais toutefois assez loufoque pour faire partie des souvenirs.

Bon, je le fais, ce travail!

mercredi 24 octobre 2007

ma plume

Je suis assise, fébrile, le désir d'écrire me brûlant les doigts. Ils ne savent pas trop comment réagir à cette grande attente de la part de mon esprit surchauffé de passions. Ils frôlent les touches, les crayons qui leur sont proposés, n'osant pas trop s'investir. Et le désir monte, monte, et sera un jour insurmontable. Il faudra écrire. Sur la vie, sur les passions, sur le besoin de chercher une identité pendant toute une vie. Sur l'angoisse, sur la société.


J'ai plein de projets en tête, j'ai même trouvé mon sujet de recherche pour la maîtrise, à l'automne prochain. Je veux écrire sur le monde, sur les tourments qui relèvent de la libre expression. Sur la violence qui découle d'une contrainte sociale.


Cahier de notes à la main, je suis armée. Mes opinions, mes soudains éclairs de génie... un jour, je m'en servirai, rien n'est perdu.
C'est pour ces raisons, et aussi d'autres, que j'ai décidé de me faire tatouer cette plume. Elle fait partie de moi. Je fais partie d'elle.

mardi 16 octobre 2007

Les solutions arrivent!

Oui, j'ai été engagée dans un musée, oui, j'en suis très contente. Cependant, lorsque je me suis rendue compte que je ne travaillerais que deux jours par semaine, ma bulle s'est très rapidement dégonflée. Mes soucis financiers ont repris le dessus, et je suis devenue plus lucide. Je suis partie à la recherche de solutions.

Aujourd'hui, 14 heures, une magnifique solution s'est présentée à moi. J'ai eu une entrevue chez Archambault pour occuper un poste de libraire. (Rappel: j'étudie la littérature!) Je me suis dit que je pourrais, pendant un temps, combiner les deux emplois jusqu'à me faire un coussin financier. De plus, Noël arrive toujours plus vite qu'on le pense et on se fait prendre de court. Cette année, je vais me faire une réserve. Mais surtout, quoi de mieux pour moi qu'un milieu littéraire pour me sentir dans mon élément!

Je me suis donc rendue à cette entrevue, pleine d'assurance. L'entrevue fut rapide et joyeuse, et je suis sortie de là avec un nouvel emploi. Je serai déjà sur l'horaire la semaine prochaine! Je me sens tellement bien, je me sens valorisée. Je suis heureuse. Je vais être dans le jus, avec les deux emplois, mais je ne peux pas encore choisir entre les deux et je les garde tous les deux jusqu'à ce que l'un se fasse plus convainquant que l'autre. Je suis heureuse.

lundi 15 octobre 2007

Le retour des jours heureux!

Bonjour, bonjour!
Comme il fait beau dans mon univers depuis ce matin! J'ai l'esprit épuré, j'ai arrêté de m'en faire et je ne vis que pour moi. Un changement positif s'est opéré chez votre auteure. Le soleil est revenu, avec une simplicité rafraîchissante.
J'ai fait le ménage, dans ma maison et dans mes idées. On respire mieux maintenant! ;)

De plus, j'ai décidé, chers lecteurs, que j'avais envie de vous rencontrer. J'ai bien envie de me présenter à La Quincaillerie à votre prochain Yullblog. Discuter avec des gens qui ont des idées intéressantes, et revenir toute inspirée... et toute pompette!

À tous ceux qui ont besoin d'un sourire, et à ceux qui en ont à partager, je vous souhaite une belle journée!

vendredi 12 octobre 2007

vendredi soir en célibataire

En ce vendredi soir, je suis allée passer deux bonnes heures à la buanderie à faire mon lavage. Je me suis dit, en marchant dehors et en me trouvant si bien, mais en n'ayant rien d'autre à faire que de rentrer chez moi plier mon linge, puis à regarder mes e-mails: Mon Dieu que c'est plate! Que j'ai donc pas de vie à rester devant mon ordi comme une fille sans le sou et sans le chum.
Ce que j'aimerais vraiment beaucoup ce soir (et je vous envie, vous qui allez réaliser ce que je vais dire), ce serait d'avoir un gars avec moi pour simplement me coller, jaser et dormir avec moi. J'ai envie de réconfort, de chaleur humaine, de sensualité. Le sexe aussi, mais ce n'est pas mon envie première.

Sachez cependant que votre dévouée auteure est une fille chaleureuse, qui s'ouvre facilement aux gens. Une fois qu'elle se referme par contre, ne tentez pas de vous approcher trop aisément. Je suis une fille orgueilleuse et j'ai beaucoup d'honneur. Par contre, il ne faut pas se décourager, l'effort donne parfois de belles récompenses.

J'ignore pourquoi je ressens le besoin de clarifier cet aspect de ma personnalité. J'ai écrit il n'y a pas longtemps que j'allais attendre un bon bout avant de me laisser aller à nouveau avec un gars, mais je me rend compte que j'ai besoin de chaleur, je ne pourrai pas attendre très longtemps. Ce qui me retient, c'est l'honneur je dirais.

Pour ceux qui ont lu le long message de la semaine dernière où je me défoulais pas mal, vous comprenez que je suis fatiguée. Un calin long d'une nuit, ça ferait tellement de bien à mon p'tit coeur.

Je vous embrasse, merci de me lire, ça me fait du bien. -xxx-

jeudi 11 octobre 2007

Chronique érotique numéro 2... Eh! Oui!

J'ai pensé à vous, chers lecteurs, et à toi, Sélénide, qui m'a si bien rapellé dans ton dernier commentaire que je ne pouvais vous faire attendre plus longtemps. Voici donc ce que j'ai à vous dire aujourd'hui à propos de la chronique érotique:

Le dernier cours de littérature érotique portait sur L'Histoire d'O, de Pauline Réage. C'est un roman bien étrange où une femme devient la prisonnière volontaire de son amant et se fait violer à répétitions par toutes sortes d'hommes anonymes (elle porte un foulard sur les yeux), les mains enchaînées, parce que c'est ce qu'il désire. Elle, ça l'a fait aussi tripper et elle est consentante.
Ce cours nous permit d'éclaircir certaines notions particulières. En voici quelques exemples: Ce texte ne nous présente pas une relation masochiste. Dans le masochisme, c'est toujours l'esclave sexuel qui détient le contrôle sur la scène. c'est fondamental. Ce n'est pas le cas ici, car bien que la femme soit volontaire, elle n'a aucun contrôle sur ce qui lui arrive. Sa soumission est totale et illimitée. De plus, le masochisme n'est pas fondé sur le fantasme, mais sur l'action.
Dans l'Histoire d'O, la relation n'est pas non plus sadique. Le sadisme a pour condition principale qu'il n'y ait aucun point de complicité entre les deux personnes. C'est une relation cloisonnée, où il n'existe aucun accord. L'histoire qui nous intéresse présente une complicité dans les espaces communs.
L'Histoire d'O n'est pas non plus une véritable victimisation. Pour qu'il y ait une victime, il doit y avoir menaces réelles, telles que viol, séquestration, danger de mort. L'enjeux est réel et il y a une complète perte d'autonomie.

Dans l'Histoire d'O, une règle sera à respecter en tout temps: la femme doit rester ouverte à tout, symboliquement et physiquement. C'est-à-dire qu'elle doit accepter tout ce qu'on lui propose, mais aussi avoir constamment les cuisses ouvertes. On contrôle son corps et on lui impose une posture pour qu'elle soit toujours disponible. Personnellement, je trouve ça très vulgaire. Mais bon, c'est ça tout de même.

Bon. Je n'ai pas tellement trippé sur l'Histoire d'O. Mais, pour demain, je devais lire Sade, La philosophie dans le boudoir. Et ça, j'aime beaucoup, quoique ce soit très cru, hein.
Tout à l'heure, je suis allée chercher mon livre. Le gars m'attirait terriblement, mais je ne pouvais rien faire, car j'ai plus d'honneur que cela, ne vous inquiétez pas. Je suis sortie avec le sourire, l'entretien ayant été agréable. Dans l'autobus, je me suis plongée dans Sade, et j'en étais toute émoustillée. Je lisais, et je regrettais de m'en retourner chez moi et de n'avoir aucun homme pour assouvir mes envies. Mon retour à la maison ne fut pas très agréable avec mes colocs, mais j'ai retrouvé face à l'écran d'ordinateur le désir de vous parler des frissons offerts par la lecture de Sade.
Nous parlons d'un roman où le sexe se joue en continu, pendant que de temps en temps, les personnages se calment en philosophant un peu. Ils se masturbent, se lèchent, se sucent, se baisent... bref, ils font tout ce qui peut être excitant de lire, et les descriptions nous donnent vivement l'envie de joindre le geste à la lecture. Par moment, ils nous donnent un peu honte de nous-mêmes, car nous nous voyons excités face à la description d'une scène sexuelle torride entre une soeur et son frère, ou entre des personnes de même sexe. (Quoique la honte se fasse beaucoup plus grande face à l'inceste qu'à l'homosexualité!)
Mon cours de demain portera essentiellement sur ce texte, alors soyez patients, je vous reviendrai là-dessus.

En vous souhaitant une très bonne nuit! -xxx-

mardi 9 octobre 2007

Retour sur l'expression précédente.

Vous savez bien, quand on est tourmentés, les mots sortent plus crus, ils n'ont pas de pitié et ils font du bien. J'y suis probablement allée trop fort dans le dernier message, mais ça a eu tout de même un effet: j'ai eu des feed-backs, des appels.
Je m'excuse si j'ai été un peu rude (avec l'artiste surtout). J'aime toujours autant discuter avec toi, et j'ai aimé que tu m'apelles. Merci même.

Si vous voulez savoir, par la suite, cette fin de semaine, je suis partie à la recherche de solutions. Et j'ai trouvé, je crois. En tout cas je me suis appaisée de cette recherche. Je vais beaucoup mieux que lors de l'écriture de ce message.
Vous aurez bientôt des nouvelles érotiques, promis. Je tenais à vous dire que je ne suis pas à l'article de la mort et que je regrette d'en avoir écorché au passage lors de ma dernière expression publique. J'ai aimé m'exprimer et faire réagir. Je suis juste fatiguée maintenant. Rien de bien dangereux, mais ce message s'achèvera ici.

samedi 6 octobre 2007

Je me fais chier et je me plaind.

Samedi soir.
Je viens de passer une soirée super, à ne pas penser à tout ce qui me tracasse, car j'ai reçu ma cousine Claire pour souper. Cette fille est un soleil. Je l'adore, et c'est une Verreault, alors j'en suis fière.
Voilà que ma cousine est partie. J'ai donc ouvert cette salope d'ordinateur qui me rend totalement dépendante, et je me remet à penser à tout ce qui me fait chier. J'ai envie de me défouler et de m'exprimer. Désolée pour ceux qui attendaient une chronique de littérature érotique. Je ne vous oublie pas, j'ai de la matière pour vous. Mais, ce soir, j'ai pas envie d'érotisme. Et c'est moi qui commande.
Les filles, j'aimerais vous dire que je n'ai jamais autant regretté d'avoir dit à quelqu'un que je l'aimais. Oui, malgré moi, j'y pense. Tout le temps. Je me mens à moi-même en me disant que je m'en fou, mais c'est faux. Ça me fait chier en maudit. Tout les jours, je me torture à aller voir son blog, en me maudissant d'avoir tout scrapé. Mais, aujourd'hui, je me rend compte que ce gars s'amuse tout le temps et que lui, il n'avait pas du tout besoin d'une personne comme moi dans sa vie. Il voudrait rester en contact avec moi, mais j'ai pas l'impression qu'il va m'inviter très souvent à le rejoindre dans ses activités. C'est normal, je ne connais pas tellement ses amis et je n'ai fait partie de sa vie que pendant deux semaines. Et ça aussi, ça me fait chier. Je ne peux pas l'expliquer, je peux juste dire que je me sens stupide, que je me suis vraiment emballée comme une pauvre débutante et que j'y pense souvent.
Il y a aussi le propriétaire du livre ''Un petit pas pour l'homme'' qui s'est remanifesté. Il veut récupérer éventuellement son livre, ce qui est comprenable, mais ce livre, je l'avais prêté à l'autre, l'auteur du blog obsédant. Je dois donc tous les revoir, un pour reprendre le livre, l'autre pour rendre le livre. Et ce dernier de me sortir des belles phrases trippantes comme quoi je le fais capoter. Il me fait tellement chier, parce qu'il me dit tout le temps des choses comme cela, mais en concret, il ne vient pas me chercher. Il ne m'apelle pas, ne cherche pas à me voir. Ce ne sont que des paroles, dans ce que je comprend maintenant. Lui, ce sont ses paroles qui m'obsèdent. Ses chansons, sa voix. Je rêverais de me faire chanter une certaine chanson qui commence par A, il sait laquelle c'est. Ça me blesse un peu, ça me donne l'impression que les gars ne me désirent qu'en apparence, mais si moi je m'ouvre, ils me fuient soudainement. Je vais rester toute seule. M'aimer moi-même. Vous, qui m'écrivez des commentaires, je sais que vous êtes d'accord avec cette idée. Je l'ai déjà dite et vous m'avez encouragée. Christian, je ne ferai pas de voeu de chasteté d'un an par contre. J'ai déjà essayé de me passer de sexe pendant un très long moment, et j'ai fais des cauchemars. :P Je vais peut-être essayer quatre ou cinq mois. Ce serait bien, non?

Autre sujet qui me trotte énormément dans la tête, c'est mes sérieuses difficultés financières. J'ai un nouveau travail qui me fait véritablement tripper. Je travaille pour la nouvelle Fondation pour l'art contemporain DHC-ART dans le Vieux-Montréal. (www.dhc-art.org) Je n'ai même pas l'impression de travailler tellement j'aime ce que je fais. Par contre, je suis encore plus pauvre qu'avant, parce que je ne travaille qu'à peine 16hres par semaine. J'y ai pensé hier, je n'en dormais pas. La solution que j'ai trouvé serait d'avoir, temporairement, deux boulots. J'ai l'intention d'aller proposer mon aide dans une librairie demain, et d'essayer d'y travailler deux ou trois jours par semaine. Avec le centre d'exposition, en un peu de temps j'arriverais à reprendre le dessus et probablement à me faire un coussin pour le temps des fêtes. Je sais que c'est beaucoup avec l'école, mais avec de la discipline j'y arriverais. J'y suis déjà arrivée dans le passé. Vous m'encouragez?
Ya ma mère qui m'aide tout le temps à payer mes trucs et qui n'a pas d'argent elle-même et ça me fait de la peine. Si je reprend le dessus sur mes finances, je vais lui faire un gros cadeau. Je sais pas quoi encore.

D'en parler sur ce blog, ça m'a fait du bien. Ça a mis mes idées en place et je suis déterminée. Pour les gars qui me font chier, ils ne viennent pas tellement lire ma page. S'ils viennent et qu'ils lisent ce que je ressens, c'est tant mieux. Qu'ils prennent une minute de leur temps pour me laisser un commentaire. Le gars au blog obsédant, je ne sais pas s'il le sait, mettra un soleil dans ma journée en me laissant une belle parole. De toute façon, quiconque laissera une belle parole ici contribuera à mettre un sourire sur mon visage, et c'est déjà un merveilleux soutien.

jeudi 4 octobre 2007

Pour vous qui me surprenez...

Bonjour à tous!
J'ai été très surprise d'avoir quelques feed-back via msn dans le genre: ''Et puis? Soie?'' et aussi ''Et puis? Ton cours de littérature érotique?''
J'en ai été très surprise et très contente. Vous me lisez! Vous voulez en savoir plus! C'est vraiment génial.

Critique brève sur Soie, pour vous qui seriez intéressés:
J'avais auparavant lu le roman d'Alessandro Barricco, qui est, disons le, exquis. Totalement délicieux, un plaisir pour le lecteur (qui est plus souvent lectrice). Barricco joue avec les répétitions pour créer une lenteur, un effet de style servant le paysage et la longévité de l'action. C'est essentiel. Il créé des images du Japon que le lecteur personnalise selon son point de vue.
Je m'étais aussi fait une image des personnages, je me les étais créés. Hervé Joncour m'apparassait brun, un peu frisotté, portant peut-être des lunettes. Un beau grand gars simple. Souriant.
La fille mystérieuse du Japon m'apparaissait plus occidentale. Ils précisent qu'elle n'est pas japonaise. C'est une étrangère. Je l'imaginais donc rousse ou brune, pas noire. Avec des yeux comme les occidentaux, mais une allure orientale. Un peu comme les filles qui ont les gênes mélangés entre des parents asiatiques et des parents d'ici.
Le film diffère un peu. Pour une personne qui n'a pas lu le livre, c'est un film merveilleux. Touchant, avec de belles images, une belle histoire. Les acteurs n'ont pas tous respectés mon imagination. Hervé Joncour et la japonaise surtout. Pour les autres, Hélène est très bien choisie, ainsi que Baldabiou. Je n'ai pas non plus été déçue par les images, c'était très beau, surtout le jardin d'Hélène. Ils ont cependant joué un peu avec le scénario, ajouté des personnages et enlevé des voyages. Il n'y a plus cette répétition que Barricco faisait ressortir. Ils auraient pu, grâce à des ellipses, créer cette répétition. Je comprend que le film aurait été très long avec le rajout des voyages supplémentaires, mais ils auraient pu seulement les suggérer, créer la répétition avec les images. Mais en général, le film m'a satisfaite. J'ai même versé une petite larme. C'est tellement une fin émouvante, que je ne vous révèlerai pas, au cas où vous n'auriez pas lu le roman.
En passant, si vous lisez le roman, celui-ci n'est vraiment pas long. Ça se lit tout seul, comme on dit. Je vous suggère de le faire. Question de créer vos propres images.

Pour ce qui est de la littérature érotique, je vous reviendrai là-dessus dans mon prochain message. Mon cours est demain. Patience.

mardi 2 octobre 2007

Le retour de la joie!

Ya plein de soleil ce matin, l'incompréhension et la peine de la fin de semaine sont toutes passées. J'ai réfléchis et j'ai peut-être compris des choses sur moi-même. On devrait tellement apprendre à vivre avec soi-même et ne pas rechercher le soutien affectif de quiconque. C'est en étant bien tout seul et en prenant régulièrement du temps pour soi qu'on peut réellement être heureux.
N'empêche, je dis tout ça, mais je le sais que ça fait du bien d'être aimé... J'essaie juste de faire du travail sur moi-même et devenir plus indépendante à l'avenir. J'veux pas tomber amoureuse de l'amour à tout bout de champs.

J'ai eu une drôle de surprise hier soir: Mathieu, mon ex, qui était tombé sur mon blog et avait lu que j'avais de la peine. Il m'a apellé pour voir si j'allais bien. J'ai trouvé ça très gentil de sa part. De son côté, il est maintenant heureux avec une nouvelle copine, une française que je croise peut-être tous les jours à l'université sans m'en rendre compte. Bon, tant mieux pour lui.
Ce soir, je me rendrai au cinéma Quartier Latin voir le film Soie, dont j'ai adoré le livre. Je pourrai vous en faire une brève critique si vous le voulez, chers lecteurs.

Sur ce, je vous souhaite une belle journée!

dimanche 30 septembre 2007

En réponse à l'homme.

Je sais maintenant que le coeur de l'homme est une salope. Ce coeur est peureux et se ferme dès qu'il sent un rapprochement. Il le déclare lui-même, mais je tais mes références. Mon coeur, en conséquence, en a souffert beaucoup plus que le sien.
Scène de bar, tard dans la nuit. Le coeur de l'homme, s'étant donné du courage toute la soirée en buvant de l'alcool, déversa ses craintes cruellement sur celui de la femme. Ce coeur, ne sachant plus où se retrancher face à ces attaques directes et à ces reproches à propos de ses sentiments exprimés d'une manière fortement précoce, sortit dans la rue à 2heures trente du matin. À l'abris des regards, le coeur de la femme se laissa aller à déverser ses torrents de honte et de peine. Ça faisait pitié à voir. Le coeur dégoulinant, mais la tête froide, la femme se rappela qu'elle avait beaucoup bu et qu'elle ne pouvait conduire sa voiture dans cet état. Elle envisagea donc de marcher jusqu'à son véhicule afin de réfléchir et de désaouler, ce qui représentait une marche de plus de trois quarts d'heure.

Souvent, la femme et son petit coeur se retournaient pour vérifier que l'homme ne suivrait pas, ne pouvant croire à l'évidence, la situation étant tellement irréelle. (On ne peut laisser quelqu'un s'en aller parce qu'il a exprimé trop de sentiments!) Jamais elle ne le vit.

Elle marcha, marcha, le long de la route des junkies. Ne parla à personne, pleurant de moins en moins, serrant de plus en plus la machoire. Les mains dans les poches, le coeur s'y réfugiant aussi.
Bien vite, elle se rendit compte qu'une voiture la suivait. Rapellez-vous que cette femme est quelque peu myope, mais qu'elle se borne à ne pas porter ses lunettes, qu'elle ne trouve pas jolies sur elle. Dès qu'elle réalisa que la voiture la suivait réellement, elle tenta de voir si cela pouvait être lui. (Je sais, il n'a pas de voiture, mais mettez-vous dans la situation, tout était alors possible.) Elle esquissa même un sourire timide, l'espoir dessinant la possibilité qu'il serait revenu la chercher. Eh, non. Lorsqu'elle s'avança vers la voiture pour voir le conducteur, elle vit bien vite, avec une distance sécuritaire, qu'elle ne connaissait pas cet homme-là. Elle jeta un de ces regards comme elle sait parfois le faire et elle continua sa route, la voiture continua à la suivre. Elle l'ignora complètement. Il la suiva, à un coin de rue près, jusqu'à sa voiture à elle. Heureusement, lorsqu'elle se mit au volant de celle-ci, il la laissa tranquille. La femme était encore un peu sous les effets de l'alcool, elle s'en rendait compte, mais son coeur (de sa poche où il se blotissait, meurtri) lui ordonna de ne pas laisser la voiture là où elle ne devait pas être.
Ramène ta voiture et ton coeur à la maison.
Elle fut chez elle vers 4heure du matin, torturée en tentant de comprendre les agissements du coeur de l'homme. Le lendemain fut une journée pénible. En constatant qu'il ne l'appelerait pas, le pauvre petit coeur de la femme se sentit chaviré par une honte pas possible, mais surtout par une promesse (attendons de voir si le coeur tiendra, on le connaît trop bien) de ne plus se laisser aller vers le coeur de l'homme, qui lui avait fait si mal.

jeudi 27 septembre 2007

de l'angoisse et du mérite

7 septembre 2007 ·Hochelaga
♀ Mon amie a un blogue. Mais elle fait juste parler de ses problèmes.
♂ Est-ce que c’est des problèmes qui méritent d’etre abordés ?
♀ Bof… C’est des angoisses d’université. Comme tout le monde a.
♂ Ah. Alors, il faudrait avoir des angoisses originales pour mériter le droit d’en parler ?
♀ Comme par exemple : J’ai eu un gaz, je me demande si c’est sorti en jus ?
Entendu dans Hochelaga.
http://www.entendu.ca/

Les chroniques érotiques - 1ere publication!

Bon, je sens votre impatience palpable quant à mon cours de littérature érotique. Ce soir je me dispose à répondre à votre curiosité et à vous en offrir quelques éléments.
J'ignore pourquoi j'ai attendu tout ce temps, mais je suis finalement allée m'acheter quelques titres cette semaine:
-Maupassant Contes du jour et de la nuit
-Barbey D'Aurevilly Les Diaboliques
-Sade Ernestine
-Georges Bataille Ma mère, mais je n'ai pu résister à me procurer la fameuse Histoire de l'Oeil, que j'avais déjà lue.

Mes lectures débutent présentement avec Barbey D'Aurevilly, dont le professeur nous lira des extraits en riant un peu comme un adolescent au prochain cours. ''Elle avait l'amour, mais l'art de l'amour lui manquait, et il fallait qu'on le lui enseigne...'' Intéressant, non?

Sachez que je vis moi-même une vie amoureuse en développement, avec des passages érotiques assez intéressants. Je ne vous décrirai pas mes propres aventures ici, curieux lecteur, mais je pourrais bien m'en inspirer.

Que nous a donc apprit notre cher Jean-Ernest, professeur de littérature érotique, jusqu'à maintenant? Que la littérature érotique existe depuis beaucoup plus longtemps qu'on se l'imagine, étant au départ anonyme et se transmettant illégalement comme on fait le commerce de la drogue. Tout le monde savait où s'en procurer, mais on n'était jamais au courant que quelqu'un en lisait. Des grands textes de la littérature contiennent souvent des passages érotiques codés qui sont extrêmement intéressants à apprendre.
Quoi d'autre? Que souvent, la technique se spécialise en aiguichant le lecteur, sans toutefois satisfaire ses désirs en le laissant sur sa faim. Le parfait exemple nous est offert par Diderot: Jacques le fataliste et son maître.

Pensez seulement à cette triste scène: la pauvre fille toute remuée par les émotions, troublée par le trop grand érotisme qu'elle vit et par la complicité qu'elle découvre avec son amant. Elle se méprend et prend le tout pour de l'amour alors que ce n'en est peut-être pas encore, ce qui offusque le garçon. Bref, ne sachant pas tellement où se situe la distance entre l'amour et la sexualité dans ce qu'elle vivait, elle gâcha tout. Je vous trouverai l'extrait exact, ce n'est ni du Diderot, ni rien de tellement connu, mais je voulais le partager parce que moi, ça me trouble. Qu'en pensez-vous? Ça vous intéresse?

mardi 11 septembre 2007

Pour répondre à SP4M:

Bon, je me suis fait lancer le défi par sp4m: je dois expliquer pourquoi je ''blogue''.
1. J'aime bloguer parce que ça me fait exprimer mon quotidien d'une manière qui m'est propre, tout en la partageant avec les gens.
2. J'aime écrire, c'est ma passion. J'aime la différence entre les méthodes d'écritures de tous et chacun, et j'aime exploiter les possibilités que nous offre notre belle langue française.
3. Ça me fait plaisir quand j'ai un commentaire de quelqu'un qui me dit qu'il se reconnaît dans ce que j'écris.
4. Je suis jalouse du blog de sp4m qui est si original et j'aime lui montrer que moi aussi, je suis capable.
5. Je préfère écrire sur un blog, conserver mes aventures dans une banque de données contenant une infinité d'aventures, que d'écrire sur une page blanche vrombissante limitée.

Eh voilà! Tu es obligé de me laisser un commentaire, sp4m! ;)

Et vous? Pourquoi bloggez-vous? Onirie, c'est à toi de l'écrire!

Un peu de moi...

Bonjour à vous, chers lecteurs inconnus.
Depuis que je suis revenue dans ma vie, celle-ci s'est révélée très tourmentée. Mais, comme ma maman me dit très souvent, ''ya jamais rien qui arrive pour rien''. Et comme je vis ces expériences, je suis toujours épatée de voir à quel point il y a des gens fantastiques autour de moi. Mes amis, mes vrais vieux amis de toujours, ont encore une fois été là pour me remonter le moral, pour me payer un lunch et pour m'aider à m'arranger. Je les aime. Je t'aime Marie, je t'aime Jojo, je t'aime Pepitte, et surtout je t'aime Baboune.
Ensuite, j'ai recommencé l'école, je commence ma troisième année de bac. Je peux enfin me permettre de prendre des cours complémentaires, alors j'ai pris des cours d'histoire de l'art et de communication. J'ai tout de même un cours de littérature: littérature érotique. Curieux? Ne vous inquiétez pas, je vous tiendrai au courant à ce sujet.
J'ai perdu une coloc, j'en ai gagnée une autre qui arrivera bientôt. Elle s'apelle Laure, elle débarque tout juste de France. Avis aux intéressés, elle est jolie et célibataire. (Psst! C'est à toi que je parle Fred!) Avec tout ce bouleversement, je me sens comme dans un nouvel appart. On a réemménagé, peinturé, meublé, etc. Vous viendrez voir! ;)
J'ai aussi découvert Facebook, comme l'a si bien exprimé mon dernier message. J'ai retrouvé du vieux monde là-dessus! Mais je comprend pas, je commence déjà à me tanner du principe Facebook, après deux semaines environ d'usage. Ajoutez-moi, donnez-moi le goût!

Sur ce, je retourne dans ma vie... Nouvelle job et une date en vue, je reviendrai bientôt vous en parler! ;)

bisous!

jeudi 30 août 2007

Facebook tue!

Mon Dieu! Il est 1hre et demie du matin et je suis encore devant l'ordi! Facebook me tue...

lundi 13 août 2007

JE SUIS REVENUE PARMI LES VIVANTS!

Bonjour aux braves qui me lisent (aussi peu nombreux que vous soyez)!
Je suis donc de retour parmi vous, chers amis vivants francophones, depuis samedi soir, 10 hre. J'ai quitté Dresden, Ontario samedi matin, 8 hre, pleine d'excitation en pensant que je revenais enfin dans ma vie. J'ai roulé prudemment très vite, ne perdant pas mon temps inutilement et mangeant mon Tim Horton dans la voiture en roulant (ce qui est dangereux, ne tentez pas l'expérience à la maison!). Je ne me suis arrêtée que pour aller aux toilettes. À 4 hre de l'après-midi, toute émue, je suis arrivée à Cornwall, ville où Stouffe habite avec Gaston. J'avais prévu souper avec eux, dormir, puis continuer la route jusque chez moi, à Montréal. J'ai bel et bien soupé avec eux, mangé aussi les concombres que j'avais volés dans un champ de Dresden avant de partir, qui furent excellents dans notre salade. Après souper, j'ai parlé avec Stouffe du spectacle de Francis Lamarche et L'Analogue Trio auquel j'avais été invitée et qui avait lieu à Lasalle à 10 hre pm. En lui disant que je ne croyais pas avoir le temps de me rendre, elle s'est indignée et m'a dit que si je partais tout de suite, j'avais le temps. Ce que j'ai donc fait. Même en me perdant un peu, je suis arrivée un peu en avance et j'ai pu apprécier un très bon spectacle, se révélant bien meilleur que ce que je m'attendais (et je m'attendais à quelque chose de bon).
J'ai, par ma présence, fait une surprise à mon ami Francis qui ne croyait pas du tout me voir. La bière était bonne, et les émotions du retour se faisaient ressentir pour ma part pendant le show.
Le lendemain, à mon réveil dans mon propre lit, j'ai trouvé des fleurs offertes par mes colocs trop géniales. Je me suis levée en criant et en sautant partout, les réveillant aussi et semant la joie dans l'appart. On a rit et elles m'ont présentée la nouvelle chatte qui habite dans ma chambre. Ça c'est bien passé, elle semble m'accepter. Elle s'apelle Béja.
Ensuite, je suis allée chez ma mère, qui m'avait tant manquée toute l'été. Il y avait aussi ma soeur, mon frère, le beau-frère et ma nièce Méganne. Retrouvailles, rires et niaiseries habituelles entre nous. J'adore ma famille de fous!
Le problème fut que ma voiture s'est mise à vraiment mal aller une fois à St-Liguori (chez ma mère). On l'a donc emmenée au garage. 300$! Je suis toujours chez ma mère, et la voiture sera prète seulement demain. Pfff. Mais c'est pas grave, c'est juste un imprévu qui retarde mes retrouvailles avec Marie, Baboune, Jojo et avec tous les autres. Mais ils comprendront, ça fait partie des histoires de l'été, de mon aventure.
Préparez-vous, j'suis revenue!!!
Bisous! -xxx-

dimanche 29 juillet 2007

La petite fille dans le grand monde...





























Hello, le monde!

Je vis tellement pleinement, j'ouvre mes yeux et je vois le monde, et je vois ma vie, et je me dis que tout est bien. J'ai decouvert des choses, des gens et j'elargis mon esprit et mes horizons. Maintenant, je reviens avec un nouveau bagage, avec des outils et des images pleins ma tete. Le monde est si vaste, on devrait tellement decouvrir ce que le prochain peut nous apprendre. Ici, j'ai entendu parler d'un chemin de fer qui n'en etait pas un, d'un Oncle Tom qui s'appelait en fait Josiah Henson, et d'une cabine imaginaire. J'ai voyage entre deux grands lacs, fete en masse avec les Ontariens, autour d'un feu ou autour d'une biere. Souvent autour des deux. J'ai vu des gens qui sont pres des richesses naturelles, qui connaissent les plantes et l'agriculture, mais qui n'ont pas appris a ne pas poluer. Ils boivent leurs bieres, mangent leurs McDo, puis jettent tout cela par la fenetre de la voiture, dans les champs. Contradiction, ignorance, ou stupidite.

Josee-Anne est venue mettre un bref soleil dans mon ete. Cela m'a fait tellement de bien, j'ai ete tellement heureuse de la voir, de partager mon experience avec elle. Mon Dieu! que c'etait long de conter les dodos avant d'aller la chercher au terminus de Toronto! Finalement, la nuit d'avant, je n'ai reussi qu'a dormir trois petites heures avant de partir a 4hres du matin pour aller la chercher. Je suis arrivee a Toronto environ trois heures et demie plus tard, trouve Jojo comme par hasard quand je me suis arretee quelque part pour aller aux toilettes. (Je ne savais pas que j'etait vraiment arrivee a la gare d'autobus!) Je lui ai montre la tour du CN et on est allees apprecier le magasinage fou du centre-ville de Toronto. Apres environ quatre heures de route, elle a ensuite decouvert le trou perdu dans lequel j'ai passe l'ete. Dieu! que le temps a ensuite passe vite! Trois jours plus tard, apres dejeuner, je la ramenais. On a bien rigole, et on a fait le party avec des red necks authentiques de Dresden, finissant notre soiree completement saoules, chantant du karaoké dans un bar country. On a chanté Wonderwall, pis ya eu des gars souls qui sont venus nous encourager en avant de la scène en criant des obscénités qu'on n'a pas vraiment compris.
Maintenant, il ne me reste que 9 dodos avant de partir. J'attend en travaillant; à la job on se prépare pour la grosse journée de samedi prochain. On va célébrer l'Emancipation Day. Je vais me baigner à la plage parce qu'il fait chaud comme ça se peut pas. J'ai d'ailleurs trouvé un beach party privé l'autre jour, appelé Fasha Fest, dans la cour de quelqu'un! C'était vraiment cool!Tous les mardis je vais voir des gars en sueur jouer au hockey en patins à roulettes. Pis je fais mon ménage tranquillement. J'arrive bientôt! J'espère que vous aimez mes photos! ;)




vendredi 20 juillet 2007

J'veux revenir dans ma vie!

Hey everyone!
Only four weeks, and I'm back! I can't wait more than that, I missing you all. The cleaning is done in my life, my english is better. Now, let's coming back! Attendez-moi, j'arrive bientot! ;)

mardi 3 juillet 2007

la moitie de fait, six semaines avant le retour...


Salut la planete!

Pendant que j'ai la chance d'avoir quelques minutes, je vous salue, je vous embrasse, je vous rapelle que je pense tres souvent a vous.

Voici une photo pour vous rapeller que je suis moi, quelque part en Ontario...

Je vais tellement avoir beaucoup de choses a ecrire, mais malheureusement, ici je ne peux pas prendre le temps de me laisser aller.
Profitez de l'ete, vive le soleil!

mercredi 13 juin 2007

Je suis loin...






Bonjour le monde!


C'est dur, je m'ennuie de vous autres. Je suis genee de m'imposer avec les autres, j'ai souvent envie de sortir, mais je suis toute seule. Je mennuie de vous tous, mais je peux pas vous apeller ni vous ecrire. La fille chez qui je reste me charge 40$ pour les appels que j'ai fait depuis que je reste chez elle. J'ai pas acces a l'internet non plus, sinon tres rarement.



Mais c'est aussi vraiment cool, je vois des paysages vraiment beaux par ici. Hier, je suis allee marcher dans un parc et j'ai debouche sur la plage. Je me suis baignee et j'ai relaxe. La plage etait deserte, j'avais l'endroit a moi toute seule. C'etait calme. En general, les gens que je rencontre sont toujours tres gentils et faciles d'approche. Je prend des bieres avec plein de monde nouveau. En fin de semaine passee, je devais aller a Toronto pour rencontrer tous les autres du programme d'echange. On a passe une fin de semaine debile, vraiment cool. Awesome, comme les anglais disent! On a fait plein d'activites, comme voir Niagara Falls et la tour du CN, manger dans des restos originaux, marcher dans le centre-ville de Toronto, etc.. Et tous les soirs on est sortis. Malade! (J'ai des photos qui sont pas pretes encore mais qui vont venir dans l'ete)



J'ai la chance aujourd'hui de pouvoir vous montrer une photo:



(c'est dans la cour ou je vis pour l'ete)

mardi 15 mai 2007

Here I am!

Bonjour le monde!
Je suis au travail depuis hier, et tout est motivant ici. J'ai souvent de la difficulte a communiquer mes idees et a comprendre les leurs, mais ils sont gentils et comprehensifs et ils m'aident tous beaucoup. (le clavier est en anglais alors je ne peux pas faire les accents) La route etait vraiment longue jusqu'a Dresden et j'ai meme recontre un chevreuil sur l'autoroute. Je ne l'ai pas frappe, mais ca m'a secouee. Je n'ai jamais vu autant d'animaux morts sur le bord d'une meme route. Welcome in Ontario! :P La famille qui m'acueille est tres gentille aussi. Ils sont tres genereux sur le prix et me laissent beaucoup de place. Le seul probleme: ici, il n'y a pas l'internet! Forget it! Je vous ecris de la job, mais je n'ai pas le droit. des que je le peux, je vous laisse d'autres nouvelles! Je vous embrasse tous! -xx-

vendredi 11 mai 2007

C'est un départ!

Ça y est: je fais mes bagages, je pars demain matin après le déjeuner. J'arrête pas de me demander ce que je vais oublier d'apporter. Vous savez, c'est toujours comme ça quand on part en voyage: on a toujours peur d'oublier quelque chose, on ne sait pas quoi mais il doit y avoir quelque chose qui manque, jusqu'à ce qu'on arrive à destination et qu'on s'apperçoit qu'on n'a pas emmené de sous-vêtements. (Note à moi-même: ne surtout pas oublier mes sous-vêtements!) Bon, je dois y retourner, j'ai plein de trucs à finaliser. À bientôt, tout le monde!
-xxx-

mardi 1 mai 2007

Retour sur le mois d'Avril

Bon, la page vrombissante de l'ordinateur me rappelle à l'ordre, je me dois de vous tenir informés! Ainsi, sachez que la grosse nouvelle en ce qui me concerne, c'est que je pars à l'aventure...
Eh oui! Je pars dans quelques jours, je vais travailler au Uncle Tom's Cabin, un genre de petit musée comémoratif dans le coin le plus perdu dans le sud de l'Ontario. À Dresden, pour être plus précise, une ville de 2 700 habitants. Mon but étant de développer mon anglais et de découvrir de nouvelles choses, de vivre une aventure. Heureusement, comme j'ai mon lap top maintenant, je reste en contact avec vous. (Si l'internet se rend là!)
Quoi d'autre? Je sais que ça fait longtemps que j'ai pas donné de mes nouvelles, mais c'est justement que j'avais rien à dire. À part faire mes travaux et gratter des gratteux chez Sears, j'ai pas fait grand chose. Sinon que j'avoue que j'ai passé du bon temps avec Mathieu pendant le mois d'Avril. C'était particulièrement agréable, et je vais m'ennuyer de lui cet été. Il peut être vraiment trop cute avec moi quand il veut. On a fait des sorties au cinéma, on est allés prendre une couple de bières, on s'est collés... Et en plus il est venu à la fête de Marie-Claude, ma grande chum. Mon amie de toujours a eu 24 ans le 30 avril. Plus elle vieillit en plus, plus elle est jolie, je vous l'dis messieurs!
Autour de mois, les gens ont reçus des bonnes nouvelles: ya Marie, Jojo et Math qui rentrent probablement à l'UQAM en septembre. Ya que Math que je suis pas certaine que ce soit en théâtre ou en science politique. Bien sûr, je souhaite de tout mon coeur que ce soit le premier, je sais que c'est ce qu'il veut. Et il est bon là dedans.
Je parle de tout et de rien, de moi et des autres. Je parle de la vie, elle est belle ces temps-ci. Mais vous savez, tous les grands artistes le disent: ya que dans les moments de malheurs que l'art se créé. On n'a pas d'inspiration quand on est heureux. C'est peut-être pour ça que je n'écris pas souvent.
Ya qu'un truc: je m'ennuie souvent de mes vieux amis, je ne les vois plus.

lundi 9 avril 2007

sortie agréable avec un vrai artiste

La semaine dernière, je suis allée prendre une bière avec Francis, une vieille connaissance du cégep. Ce fut très agréable, et j'ai été heureuse de découvrir l'artiste qu'il est devenu avec le temps. Francis est auteur-compositeur-interprète, il a créé de belles choses qu'on retrouvera sous Francis Lamarche et L'Analogue Trio. Une de ses chansons, Muse Blonde, a gagné le premier prix de la SOCAN. Je vous invite donc fortement à le découvrir, si vous en avez la chance.

De plus, Francis est très bon en photographie, et il a prit quelques photos de moi, très jolies pour la plupart.
Seul problème, j'aimerais arriver à ce que mon chum ne soit pas jaloux que j'aie envie d'être amie avec ce gars...

rare sortie sur la planète...

Bonjour! Je suis donc, pour une durée limitée, une hermite, devant terminer mes analyses à remettre la semaine prochaine. Dte de fin de session: le 20 avril! D'ici là, je disparais. Je suis allée voir le petit vidéo du Yullblog disponible sur le blog de SP4M, c'était très bien. Ça a l'air le fun, ces soirées-là. J'irai peut-être, une bonne fois...
J'aimerais bien vous laisser une petite activité à faire en attendant: allez faire un tour sur ces sites Internet: le bêtisier, Entendu à Montréal et Explosm.net.

Demain, mon chum me sort! Il m'a dit qu'il allait m'emmener manger, puis au cinéma!!! Bonheur total, pause nécessaire dans mes travaux. À suivre.

lundi 2 avril 2007

fin de soirée...

Zombifiée, je passe vous donner une petite tranche de vie, question de vous divertir (enfin, je l'espère!). Voilà: il est tard, j'en peux plus, j'ai un travail à remettre demain en littérature française, mais je ne l'ai toujours pas terminé. Question d'être vraiment inspirée, j'ai choisi ce merveilleux sujet: la banalité du quotidien et la modernité en littérature française. Urk. Qu'est-ce que je suis inspirée! Bordel. Le cerveau en bouillie, j'en suis à ma sixième page (il doit encore m'en rester environ trois bonnes et j'ai fini). J'en suis à la partie où je parle de Madame Bovary. Demain matin, je met mon cadran et je termine ça...

Zombiieee!

Quoi d'autre? Humm, j'ai pas autant d'imagination que SP4M moi pour les tranches de vie. Je peux tout de même rapidement soulever le fait que Jojo et moi, on s'est ramassées dans une soirée de bowling pour une levée de fonds pour les scouts pour écouter le hockey sur les petites télés de la salle. On connaissait même pas d'enfants dans les scouts en plus. Mais sérieusement, j'ai passé une super belle soirée avec mon amie. On a rigolé. La bière était bonne. Les canadiens ont gagné. Finalement, à la toute fin, on s'est ramassées dans le sous-sol de la Cage aux Sports pour jouer au pool. :)
Je l'aime Jojo, c'est ma p'tite frivole à moi. (pis à son chum aussi, bien sûr!)

Fin de session qui s'amène, stress en vue, mais c'est ce qui fait les meilleurs travaux, j'commence à avoir l'expérience! ;)
J'ai fais mes choix de cours pour la session d'automne prochain. Résultats: lundi soir, langage cinématographique; mardi matin, analyse des oeuvres d'arts; mercredi après-midi, analyse critique du phénomène publicitaire; vendredi matin, littérature brésilienne et après-midi.... littérature érotique! Laissez-moi vous dire que celui-là, j'en ai vraiment envie! Curiosité!!! Ça vaut la peine d'avoir un cours les vendredis après-midi! Je m'engage ici aujourd'hui à vous faire des chroniques hebdomadaires sur la littérature érotique quand j'aurai mon cours! ;) Patientez... En attendant, j'ai tout de même lu l'Histoire de l'oeil de Georges Bataille pour mon cours de littérature et psychanalyse. Troublant. Vraiment. On parle d'un récit qui raconte les trips étranges de deux ados qui jouissent quand ils se pissent dessus. Une de leurs obsessions étranges, c'est de baiser avec des oeufs... En tk, si vous tombez là-dessus, jetez un coup d'oeil! Je dois faire un travail d'analyse sur ce texte, alors je vous en reparlerai peut-être.

En tk, là j'suis crevée, je remet le reste de mon travail à demain! ;)
Bisous! -xx-

mercredi 28 mars 2007

Mon beau prof. de psychanalyse:

Ah, le printemps! Mon prof. de littérature et psychanalyse est si beau, si sexy. Alexis Lussier, qu'il s'appelle. Aujourd'hui, jour d'évaluation, je ne me suis pas gênée pour écrire, parmi mes commentaires, à quel point il était absolument charmant. Ne vous inquiétez pas, j'aime mon chum et je ne cruise pas mon prof! Cependant, aujourd'hui, j'ai dû l'accompagner pour qu'il apporte l'enveloppe avec les évaluations, et je vous avoue qu'il m'a fait tout un effet, me laissant dans un état de trouble avec son sourire gêné et sa belle poignée de main ferme. Ah! Je vous le raconte, mais je ne trouve pas les mots. Il a 31 ans, ce n'est pas vieux du tout, pour un prof... ;) Ah, le printemps, je vous dis!...

Sans commentaire...

Je ne cesse de ruminer ma frustration face à un peuple qui crie une indépendance le jour de la Saint-Jean, mais qui vote pour les partis les plus à droite quand vient le temps que leur voix compte pour quelque chose d'important. Je suis dégoûtée, et désillusionnée. Sachez que je reste souverainiste, même si je commence à être parmi les derniers de ma race. Moi, je n'oublie pas. La loi 101 est en train de perdre toute autorité, la planète est en train de pourrir, notre terre ne nous appartient plus et nos richesses s'enfuient vers le sud. Et les gens ne votent pas pour André Boisclair parce qu'il est homosexuel! Bande d'incultes. On retourne tout droit cinquante ans en arrière, avec des idées à la Maurice Duplessis.
Je vais m'arrêter ici, parce que je suis en feu, je rumine et je ne comprend pas. Je vous aime pareil, je ne vise personne en particulier, je vise la masse.

mardi 20 mars 2007

Aujourd'hui: C'est le PRiNTemPS!!!

Juste pour vous rappeller qu'aujourd'hui, c'est le printemps! Pis il fait beau en plus. Allez à la cabane à sucre pendant que c'est le temps! ;)
Bisous à tous!
-xx-

Mon nouvel ami Nicolas Girard:

Je suis allée voter par anticipation. Pour la première fois depuis que je vote (ça fait maintenant quatre ans, la dernière fois c'était au Nous sommes prêts de Jean Charest), j'ai hésité.

Moi, je suis membre du Parti Québécois. J'ai ma carte de membre, je suis souverainiste, je vais régulièrement assister à des conférences politiques, je me tiens au courant.

Donc, cette fois, j'ai réellement hésité. J'ai eu vraiment très envie de voter Québec Solidaire. Surtout que dans mon comté, c'est Françoise David qui se présente. J'aime leur vision socialiste des choses, ils sont écologiques, ils sont du côté social avant tout et ils sont près des étudiants. J'ai assisté à une conférence d'Amir Khadir, et si on m'avait demandé d'aller voter tout de suite après, c'est sur que je votais pour lui. Seulement, l'idée a mûri dans ma tête, et les deux partis se sont livré toute une bataille dans le quartier des idéologies et des valeurs personnelles.
Finalement, j'ai décidé de faire confiance à Nicolas Girard, député du Parti Québécois. Je ne regrette pas, le PQ a prit un virage vers la gauche qui me plaît et j'ai bon espoir que les québécois en général le penseront aussi. Boisclair est préparé, et je ne demande pas mieux que de voir ce qu'il est en mesure de faire pour nous.



Il fallait que j'aille voter par anticipation, parce que le 26 mars, je vais travailler pour le mari de ma tante, qui se présente dans le comté de Deux-Montagnes (pour le PQ, bien sûr), il s'agit de Daniel Goyer. Humm, dommage que je ne puisse pas porter de pin des patriotes, j'aurais pu faire de la propagande.
Qui qu'il en soit, ce que j'espère pour les prochaines élections, c'est que les gens votent avec leur tête. Qu'ils aient écouté ce que les politiciens avaient à dire et qu'ils jugent de ce qui est le mieux pour eux. Je dis ça parce que je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de québécois qui réfléchissent à cela, ils ne font que voter pour la face du gars, pas pour les valeurs.



En parlant de face, le député du parti vert dans mon comté est vraiment cute, il s'appelle Yohan Tremblay. J'ai incité mes colocs à voter pour lui, parce qu'elles voulaient annuler leur vote. ;)



Bref, pour m'arrêter, parce que je pourrais continuer à en parler toute la journée, je me contente de vous souhaiter, à tous, de gagner vos convictions, de bien voter et de passer une belle journée aujourd'hui. Il fait soleil en plus!

lundi 19 mars 2007

C'est nouveau!!!

Alors cette semaine, vous avez une Carolane toute neuve!!! J'ai décidé de profiter de l'assurance de l'école en allant changer mes lunettes (que j'ai depuis 2002) et en allant chez le dentiste. Tant qu'à faire, à mes frais, je suis ensuite allée au coiffeur (www.coupebizzarre.com).

Et finalement je me suis acheté, grâce à un financement AccordD.... Un nouvel ordinateur portatif!!! J'ai enfin accès à mon propre ordi quand je veux, où je veux! ;)
C'est tout nouveau, c'est tout beau, et Carolane est toute pimpante!!!

Joie, printemps et soleil. (Le printemps c'est cette semaine! Le vote c'est dans une semaine!) En passant, je peux vous conseiller politiquement. Vous parlez à une fille engagée, oui, mais qui a vu pas mal de conférences, je vais vous les dire, les vraies affaires, moi! :P

Bisous, à bientôt!

mercredi 7 mars 2007

Sous le soleil!

Salut tout le monde!
400 visites au compteur, mon travail de Lecture littéraire et imaginaire de terminé, ma grand-mère qui me donne une télé, ya plein de soleil!...

Souriez! Car "le rire est une si jolie façon de montrer les dents"! (Les Zapartistes)

***Je vous interdit de voter libéral cette année, ça suffit, là! (Ah! En passant, je trouve que l'annonce du gouvernement pour inviter les gens à aller voter le 26 est très belle.)

***Toujours pas d'ordinateur, mais ça s'en vient!
Bisous!

lundi 5 mars 2007

"Nous sommes fait de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève." - Shakespeare, La Tempête

Par en dedans, un cri intemporel, sans fin, qui dure et qui dure, depuis toujours. Vu de dehors, le silence continuel. J'ignore combien de temps je résisterai. Solitude sous le soleil.


***Merci à ceux et celles qui viennent sur mon blog, ça me fait un grand plaisir et j'ai aussi découvert, pour quelques unes, vos blogs, qui sont très intéressants et si différents. :)
Je m'excuse pour le délai entre mes messages, j'aurai bientôt un nouvel ordinateur...

mercredi 14 février 2007

Je suis une vieille, je vous l'annonce!

Le 6 février dernier, j'ai eu 22 ans. Excusez-moi, je sais que plusieurs d'entre ceux qui me liront sont peut-être plus agés, mais pour moi, c'est toute une affaire. Je suis rendue plate. Je suis une adulte qui ne sort plus comme ses amis (qui soit dit en passant, ont le même âge que moi, mais qui eux ne vivent pas en appartement ou ne vont pas à l'école), j'ai mon rythme de vie bien à moi. Mon Dieu! Moi qui dans le passé s'est déjà rendue au travail encore saoule de mon party de la veille sans en souffrir le moins du monde, moi, j'ai eu la gueule de bois toute la fin de semaine pour deux bières vendredi et trois verres de vin samedi. Et j'ai eu, je l'avoue, de la misère à danser vendredi soir, j'étais tellement essoufflée. Mais je me suis amusée, croyez le. L'affaire c'est juste que je réalise que j'ai changé, que j'appartiens maintenant à un nouveau monde, à la vraie vie. Je ne suis pas en forme et je vais devoir m'inscrire dans un gym si je veux être capable de baiser mon chum comme du monde sans être continuellement essoufflée aux deux minutes. La honte. S'il-vous-plaît, ne me faites pas sentir seule dans ma situation, écrivez-moi que vous me comprenez. Ce matin, en me maquillant, je me regardais dans le miroir et je voyais les endroits où des petites rides tentent déjà de se montrer le bout du nez. Non, s'il vous plaît! Je commence à réaliser que je dois faire attention à moi et bâtir mon avenir et me mettre de la petite crème et faire de l'exercice. Je me dis même qu'un de ces jours pas si lointain, je devrai probablement aller me faire enlever les varices qui sont sur mes jambes. Oui, les gars, je l'avoue! Ainsi, ce sera comme cela à partir de maintenant à chaque fois que je vieillirai d'un an. Je vais me mettre à réfléchir autour des changements qui s'opèrent dans mon rythme de vie et observer mes amis puisant dans une fontaine de jouvence que je ne connais pas. Pfff, et puis après? Je m'en moque. Tant que je suis bien, non? Tant que je continue à me plaire, à moi. Je me plaîs, même si je suis dans la vingtaine confirmée, maintenant. J'essaie tous les jours d'être fière de moi.

la mésaventure de CaR0

Bonjour chers lecteurs!
Quel drame! Je dois vous dire qu'un malheur est survenu chez moi cette semaine: l'ordinateur de ma coloc est mort!!! Il faut dire qu'il était vieux, mais on ne s'y attendait pas. Il n'est toutefois pas parti d'une manière spectaculaire; pas de fumée, pas de flammes. Pas d'explosion. Il s'est tout simplement éteint tout seul pour ne plus jamais se rallumer. C'est le destin, je suppose. Mais moi, pendant ce temps-là, je n'ai plus d'ordinateur à la maison et donc je ne vais plus sur msn et je dois me rendre sur les ordinateurs de l'école pour faire mes travaux. (C'est de là que je vous écris aujourd'hui) Que vais-je faire, me demandez vous? Je projette de faire un achat que je prévoyais faire dans peut-être un an, mais que je n'ai pas le choix maintenant de devancer: je vais fort probablement m'acheter un ordinateur portatif. Un lap top! Humm. Sachez que je n'y connais rien du tout! Ce sera donc une merveilleuse aventure à vous raconter dans les semaines qui suivront. :P

jeudi 1 février 2007

Varia...

Nombre de visites indiquées au compteur ce matin: 200!!! Merciii! :D

Remarquez que pour les mois de décembre et janvier, chaque mois compte 6 messages. Hasard, mais c'est une chose que j'ai eu envie de relater.

Bonne journée à tous!

simplicité

Méganne, ma nièce qui n'a pas tout à fait trois ans, parlait avec moi ce matin au restaurant:
- Quand je vais être grande, toi tu vas être petite?
- Non, on va être grandes toutes les deux.
- Mais alors, toi tu vas avoir une grosse tête, et moi, je vais être grande avec une petite tête.

Ça m'a fait bien rigoler!

mercredi 31 janvier 2007

Exaspération

Je sais bien que je n'ai pas dû tomber dans les goûts populaires avec mon texte sur la politique. Le message que je voulais passer était juste qu'il existe une exaspération commune face aux politiciens qui nous font croire qu'ils sont différents, mais qui se révèlent tellement comme tous les autres et dépourvus de couilles que c'est décourageant. Je veux exprimer mon exaspération face à un gouvernement qui nous fait des belles promesses, qui nous font rêver à un avenir possible où enfin on vivrait dans un pays qui serait le nôtre, mais qui nous envoient des pantins peureux en tant que grands prophètes. Parfois, j'ai le goût de me mettre à croire que ce à quoi je rêve n'arrivera jamais, que l'on glissera toujours de plus en plus vers un capitalisme extrême où le monde sera régit par les Coca-Cola, Wall Mart et compagnies. Un jour, on s'auto-détruira. Le cauchemar! Caro, tu capotes, reprends-toi...

Autre exaspération: j'ai reçu le commentaire suivant à propos de mon blog: les images sont belles, j'aime celle avec ton frère... Hein? J'ai pas de photo avec mon frère sur mon blog! Ah, ok, celle avec Mathieu, mon amoureux! Mais t'es con toi, t'as absolument rien lu, alors dis juste rien la prochaine fois.

Je déteste les clients du Sears Anjou.

Je déteste ma prof de science-fiction. Elle m'a enlevé toute envie de faire ma présentation en classe. C'est devenu une présentation-suicide et je n'ai plus d'inspiration et je n'ai toujours pas terminé. Étonnamment, je ne ressens aucun stress par contre. Je crois que je suis juste exaspérée. (C'est facile de plugger mon titre dans mon texte!)

Humm, ne voyez pas en moi une chialeuse, ça m'a prit aujourd'hui. Normalement, je suis joviale et naïve. Je fais des sourires et j'aime tout le monde. Pfff... je m'exaspère.

lundi 29 janvier 2007

La Parti québécois en crise?

Voici un texte que j'ai lu qui provient du forum Le québécois et qui m'a vraiment fait réagir. C'est un texte que j'aimerais partager avec vous, que je trouve très bien écrit:

En 2001, nous avons fondé l'organisation du Québécois, organisation qui compte aujourd'hui un journal, une maison d'édition et une radio internet. Dès le départ, nous avons voulu concentrer notre tir sur l'adversaire fédéral, de façon à éviter du mieux qu'on le pouvait les guerres de clocher stériles qui animent par trop souvent le mouvement indépendantiste. Depuis ses débuts, l'organisation du Québécois appuie le Parti Québécois et le Bloc Québécois. Mais pas aveuglément. Nous avons toujours associé à nos appuis la garantie que ces partis travaillent vraiment à ce qu'un jour le Québec soit libéré du joug canadien. Malgré les quelques déceptions que nous avons subies, nous n'avons jamais douté que l'indépendance ne pouvait se faire que par l'entremise de ces véhicules politiques. Cela étant dit, nous tenons à faire savoir que les événements des dernières semaines et l'orientation que semble vouloir donner André Boisclair à sa direction inquiètent grandement l'organisation du Québécois, figure de proue de la relève indépendantiste.
Depuis son arrivée à la tête du Parti Québécois, André Boisclair a multiplié les gestes maladroits. Tous se rappellent de la façon cavalière dont il a salué le départ de Pauline Marois, du fait qu'il n'a fait aucune proposition à ses adversaires à l'issue de la course, de son expérience d'humoriste sous la tente, de ses péripéties passées et de ses participations à toutes sortes d'activités où l'on ne devrait jamais voir le chef d'un parti révolutionnaire comme le Parti Québécois (des raves notamment). Mais le pire est survenu dernièrement alors que M. Boisclair a manqué de respect à l'égard des centrales syndicales, elles qui ont contribué fortement à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs québécois. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa volonté de « libérer le capital » ne nous apparaît pas être une stratégie adaptée au Parti Québécois. Si le Parti Québécois doit libérer quelque chose, c'est plutôt la nation québécoise qui demeure encore et toujours sous la tutelle d'un régime étranger. Cette mission de la plus haute importance devrait mobiliser les énergies les plus vives de M. Boisclair.
Il nous apparaît évident que dans une stratégie vers l'indépendance, le chef du Parti Québécois doit tout faire pour se gagner l'appui des organisations syndicales et populaires, du mouvement étudiant, bref de toutes les forces vives de la nation. En tant que chef du PQ, André Boisclair ne doit pas jouer au néo-libéral, et ce, même s'il doit aller chercher des appuis à droite. Pour y parvenir, il doit se tenir au centre du centre et créer une vaste coalition autour de lui en lui insufflant l'ingrédient premier de la mobilisation : la promesse d'une grande oeuvre collective de libération.
Après sa victoire de novembre 2005, nous avons accordé notre pleine et entière confiance à André Boisclair, et ce, même si nous ne l'avions pas appuyé au cours de la course. Mais nous lui avions aussi fait remarquer que nous serions à ses côtés que tant et aussi longtemps qu'il oeuvrerait à la réalisation de l'article 1 du PQ et qui est de faire du Québec un pays. Aujourd'hui, nous devons admettre que notre confiance est ébranlée.
Pour nous, il est inacceptable qu'en 2007, le PQ se serve à nouveau du rêve des militants pour les embrigader en vue de la prochaine campagne électorale. Nous réclamons que notre parti s'éloigne définitivement de la tentation de renouer avec l'approche qui était si chère à Lucien Bouchard et qui consistait à évoquer l'obtention des conditions gagnantes avant de tenir un référendum, mais ce, sans jamais travailler de façon à les obtenir. La seule stratégie qui est acceptable à nos yeux consiste à avoir un plan de match et à en présenter - à tout le moins - les grandes lignes aux militants et au peuple.
En tant que membres du Parti Québécois, nous réclamons que notre parti nous prouve qu'il compte bel et bien libérer le Québec et qu'il nous démontre comment il compte s'y prendre. Par exemples, le PQ pourrait élaborer diverses manoeuvres consistant à libérer les forces de l'État en vue d'assurer, avant l'indépendance, la prépondérance de ses lois et de son pouvoir sur le territoire québécois. Aux moments importants, il arrivera préparé, aura remis à jour toutes les études préparées par le gouvernement de Bernard Landry, les fera connaître. Il remettra à l'avant-plan le programme de pays tel qu'élaboré par François Legault. Il s'entourera de leaders indépendantistes crédibles. Il fera un effort pour mettre de l'avant des politiques linguistiques plus tranchées et plus efficaces. Il n'ira pas saboter l'action de ses militants en évoquant l'indépendance comme la dernière priorité après l'économie, l'environnement, la santé et l'éducation. Bref, il ne fera pas semblant de vouloir libérer le pays.
Pour nous convaincre de sa volonté de libérer le Québec, André Boisclair pourrait confier un poste stratégique à Jacques Parizeau dans la conduite des affaires indépendantistes. Jacques Parizeau agirait ainsi à titre de caution indépendantiste dans l'équipe d'André Boisclair. Si on veut se rendre compte de la valeur d'un leader de cette trempe, imaginons simplement quelle serait la réaction au Canada anglais, dans les journaux, les bulletins télévisés, si André Boisclair nommait Jacques Parizeau en tant que conseiller spécial sur la question nationale. Ce serait comparable à un tsunami. Tout le monde se dirait : « Cette fois, c'est vrai, les Québécois veulent faire l'indépendance ».
Actuellement, le chef du Parti Québécois semble nous préparer un programme de bon gouvernement. Cela crée plus qu'un malaise. Cela crée une désaffection qui ne peut aller qu'en grandissant. Si jamais le Parti Québécois arrivait à prendre le pouvoir prochainement, on peut juger que sur la question nationale, il n'arrivera plus à convaincre personne. Enfin, cela sera s'il ne corrige pas dès maintenant le tir en adoptant une stratégie résolument indépendantiste. Et cela, seul le chef André Boisclair peut le faire.Nous en appelons donc de sa volonté de vaincre et de faire du Québec un pays.
Si André Boisclair devait faire fi de notre recommandation en maintenant le cap qu'il semble s'être fixé, le risque serait grand que les militants indépendantistes les plus convaincus l'abandonnent au cours de la prochaine campagne électorale en s'abstenant de voter pour lui et son équipe (comme ils furent nombreux à le faire en 2003). Sans l'appui des syndiqués et sans l'appui du mouvement indépendantiste, M. Boisclair ne pourra empêcher Jean Charest d'obtenir un deuxième mandat à la tête de l'État québécois, celui que René Lévesque disait « être le plus grand parmi nous ». Et nous devrions alors mettre encore sur la glace notre projet de faire du Québec un pays. Cela ne doit pas arriver!
De l'extérieur du parti, quelques consciences comme Denise Bombardier ou Victor-Lévy Beaulieu ont bien tenté d'alerter la direction actuelle du Parti Québécois, mais ils se sont faits rentrer dans la bande. En tant que fiers membres du Parti Québécois et indépendantistes aux convictions inébranlables, nous espérons qu'un meilleur sort sera réservé à nos recommandations. Nos seules motivations sont de contribuer aux succès du Parti Québécois, notre parti qui ne peut qu'être indépendantiste, et de faire pleinement partie de cette catégorie de Québécois qui ont décidé de prendre enfin leur destin en mains.
Vive l'indépendance!
Pierre-Luc Bégin, René Boulanger, Patrick Bourgeois