jeudi 9 avril 2009

la vie a changé

Intense, comme titre, n'est-ce pas?
Eh bien, il est vrai que la vie change, j'en prends conscience plus que jamais ces temps-ci. J'ai maintenant 24 ans, j'ai donné mes premiers cours au cégep (cours qui se sont très bien déroulés, pour des premiers cours!), je suis devenue une «madame». J'ai beaucoup changé depuis le début de l'écriture de ce blog, je m'en rends compte. J'ai vécu plein de choses, j'ai grandi. Certains me lisent depuis le début, peuvent en témoigner. Je crois cependant que je n'ai pas contribué à conserver mes lecteurs, j'ai trop souvent négligé l'écriture. Je suis peut-être arrivée au terme de ce que ce blog pouvait faire pour moi. Peut-être que quelque chose de nouveau m'attend. Ce que j'aimerais, un jour, pas tout de suite, ce serait d'écrire des romans Du moins un roman, un bon. Voilà l'entente que nous aurons donc: j'arrête d'écrire sur ce blog, mais je commence à écrire autre chose, dont vous pourrez un jour lire les résultats. On tourne la page sur une nouvelle étape.

Merci à ceux pour qui mes histoires ont de l'importance. Je vous adore.
Carolane -xx-

jeudi 26 février 2009

J'suis une professionnelle à en devenir...!

Bonjour, vous autres!

Comme je viens de passer l'après-midi à refaire mon cv et à me créer une lettre de présentation pour envoyer ma candidature dans tous les cégeps de la région de Montréal, j'ai décidé de vous parler de moi, de mon stage, de ma vie. (OUFff! Pauvre de vous!)

Voilà: je suis une petite fille originaire de Drummondville, mais qui ne ressent pas plus cet héritage qu'un animal sauvage qui naît dans un zoo. J'ai grandi, et j'ai appris la vie, à Montréal. Depuis l'âge de vingt ans, je suis étudiante dans le but de devenir enseignante de français au cégep, et je travaille à un salaire de pauvre comme libraire, parce que les livres, c'est ma passion. J'ai d'ailleurs un tatouage de plume pour me souvenir de cette époque, parce que je sais qu'elle constituera ce que je serai pour le reste de ma vie... (intense.)

Maintenant, à l'âge de 24 ans, j'achève mon périple constitué de sacrifices constants et de jalousie pour ceux qui réussissaient autour de moi, en faisant un stage dans un cégep. Deux fois par semaine, je me rends au cégep et j'assiste le prof, qui a une quinzaine d'années d'expérience et qui est manifestement l'idole des étudiants. Je m'assieds dans le fond de la classe et j'observe, en me rappelant régulièrement que je ne suis plus étudiante au cégep, et que je ne peux pas lever ma main pour donner les réponses (ce serait trop facile!). C'est drôle, j'avais très peur de ne pas faire mon âge, et de ne pas être prise au sérieux par les élèves, mais ce n'est pas le cas. Je me fais parfois vouvoyer, on m'appelle même madame, des fois. En fait, ce sont plus les enseignants qui me prennent parfois pour une étudiante lorsque j'attends devant le bureau de mon professeur associé.

Il y a toutes sortes de catégories d'étudiants, je m'en rends compte: ceux qui dorment; ceux qui ont lu le roman de 650 pages en une fin de semaine, mais qui ne socialisent avec personne; les filles qui ont l'air d'être des madames, jusqu'à ce qu'elles ouvrent la bouche et qu'elles révèlent qu'elles ont toujours un langage d'adolescentes; ceux qui ont vu le monde; ceux qui connaissent toutes les réponses; ceux qui arrivent en retard à tous les cours; ceux qui détruisent des objets avec un exacto pendant le cours; etc. C'est fascinant. Je prends des notes, j'observe jusqu'où le prof laisse aller avant d'intervenir, comment il intervient pour garder le respect de sa classe.

En dehors des heures de cours, je suis celle qui fait les téléphones pour vérifier qu'on puisse proposer aux étudiants d'aller voir un film irakien au cinéma la semaine prochaine, alors qu'une journée avant d'y aller, on s'apperçoit que l'horaire de présentation a changé. J'avais pensé à tout, sauf à demander si l'horaire resterait le même la semaine suivant mon appel. Hum.

À suivre, si vous le voulez bien...

dimanche 15 février 2009

le point sur une opinion

Nous sommes le 15 février 2009, cela fait donc exactement 170 ans aujourd'hui ques les patriotes Charles Hindelang, Marie Thomas Chevalier Delorimier, Pierre-Rémi Narbonne, François Nicolas et Amable Daunais se sont fait pendre, à l'endroit exact où je me rendrai à 15h30: coin Notre-Dame et de Lorimier.

Oui, je suis une souverainiste, je ne m'en suis jamais cachée et je défends même farouchement mes idéaux politiques. Cependant, j'aimerais faire le point sur mon opinion face à la polémique de la reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham à Québec l'été prochain. Au début, j'étais absolument outrée d'apprendre qu'un tel événement historique puisse être célébré. Je le crois encore, mais je ne pense pas que la reconstitution de la bataille doive être nécessairement annulée, comme le veut une rumeur depuis deux ou trois jours. Je crois qu'une semaine de célébrations n'aurait pas sa place, étant donné qu'il s'agit d'un événement dont un grand nombre de québécois garde une association péjorative, liée à un combat qui dure toujours pour conserver l'identité particulière et unique des québécois. Dès le début, ce sont quelques détails négligés qui ont contribué à mettre le feu aux poudres chez les groupes de séparatistes de Falardeau et ses confrères. La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) produisit d'abord une campagne publicitaire montrant un Wolfe et un Montcalm se serrant joyeusement la main, symbole qui fut mal interprété, symbolisant peut-être une ironique sympathisation avec les britanniques qui devinrent des canadiens anglais. Puis, le choix de créer une semaine de célébrations, alors qu'il n'y a rien à célébrer en fin de compte, lorsqu'on y pense, était quant à moi déplacé. Cependant, on voit régulièrement, partout dans le monde, des groupes d'amateurs d'histoire recréer des batailles célèbres. On recrée régulièrement, par exemple, la bataille de Waterloo, sans toutefois célébrer la défaite de Napoléon sur les anglais. On ne célèbre pas, on recrée, c'est différent et c'est aussi pourquoi, ailleurs dans le monde, on n'entend pas les gens s'en plaindre.

Je crois donc qu'il pourrait même être sympathique de voir ces amateurs de jeux de rôles venir sur les plaines pour refaire une bataille qui n'a même pas duré quinze minutes, si ça leur fait si plaisir. Ne s'en cachons pas, c'est même bon pour la ville de Québec, qui recevra par le fait même environ 2100 touristes dans ses hôtels et restaurants. Un coup d'argent qui doit être le bienvenu, c'est certain.

Maintenant que je me suis faite ma propre opinion, je n'en peux plus de recevoir ces messages de propagande de type felquiste dans mes courriels, avec des titres comme «opération 1759», comme s'il s'agissait d'une préparation pour une riposte terroriste. Je ne les lis même plus.


http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/200902/15/01-827491-bataille-des-plaines-pour-les-soldats-rien-na-ete-annule.php

jeudi 12 février 2009

Courte pause dans mon univers où le temps peut passer très lentement

Courte pause. Dis-je. Pourquoi? Voilà que je me retrouve, à l'heure où je voulais prendre mes affaires et m'en aller m'entraîner avant mon unique cours de la semaine, à ne pas avoir fini le travail que je dois remettre justement dans mon cours de ce soir. C'est plate. Comment ça se fait, en plus, que je l'ai pas fini ce travail-là???
C'est vrai que la semaine passée, c'était ma fête, j'ai fêté. (Je dois maintenant me souvenir, lorsqu'on me le demande, que j'ai 2-4-ans.) Mais bon, cela me laissait tout de même du temps, dans mon univers où je travaille trois jours, où je vais deux fois par semaine à mon stage (ah! au fait! il va falloir que je vous en parle, de mon stage!) où je ne suis jamais motivée pour faire le ménage de mon appartement que je veux faire depuis un bon mois, bref j'avais tout de même du temps depuis deux semaines pour faire ce foutu travail d'évaluation des apprentissages. Mm. Ma vie est plate. Ma vie est plate, je corrige, tout le temps sauf le soir, lorsque je décide qu'il est rendu trop tard pour regretter le choix d'activitésproductives de la journée passée, et que je deviens heureuse et souriante dans les bras de Belle Face que j'adore plus que tout, pour être tout ce qui est bien dans ma vie actuelle. Mouais, excusez-moi d'être si gaie. J'y retourne!

Je reviendrai vous parler de ce stage, dans lequel je ne fais que prendre des notes d'observation diverses qui pourraient vous faire rigoler...

vendredi 30 janvier 2009

présentation de livres

Voilà près de deux mois que je n'ai rien écrit... mais c'est ce que je me dis chaque fois que je laisse une trace sur mon blog, depuis au moins un an. J'amasse des choses à dire, pour que ce soit intéressant.

Je suis, ce soir, complètement vidée, épuisée de ma semaine, mais également très satisfaite. J'ai enfin - après quatre interminables semaines d'attente à ne travailler que deux jours par semaine à la librairie - commencé mon stage, en plus de maintenant travailler trois jours par semaine. Mon stage, donc, consistant à suivre un professeur de français d'un cégep pendant toute la session, prenant de plus en plus part moi-même à l'enseignement, m'a permit de me retrouver au cégep trois jours cette semaine. Ayant pour débuter une tâche se limitant à l'observation, j'ai réapprit l'origine du courant Rococo au XVIIIe siècle, ainsi que l'origine de la modernité. L'enseignant que je prends pour modèle étant très interactif et placant constamment les élèves en état de réflexion profonde sur la nature humaine, mon cerveau s'est mis à bouillir et j'ai dû à plusieurs reprises me mordre l'intérieur des joues et me retenir les mains pour ne pas participer aux cours. Bref, je me sens complètement stimulée par cet environnement, et j'ai très hâte de pouvoir participer davantage à l'enseignement.

Dans le cadre du cours que je dois suivre, français 104: Communication et culture (je crois), il y a trois romans obligatoires à lire, et un quatrième au choix parmi une dizaine de très courts romans dont j'ai déjà établi la liste. J'ai déjà lu les trois romans obligatoires, dont un fut choisi par moi, et je vous les présente ici:



























Kafka sur le rivage de Murakami fut une magnifique découverte. On est confronté à deux histoires parallèles, qui se recentrent de plus en plus: celle de Kafka Tamura, un adolescent de quinze ans en fugue, qui fuit à la fois pour devenir «le garçon de quinze ans le plus courageux du monde», mais surtout, il fuit une malédiction énoncée contre lui par son père, prédisant qu'il tuerait son père, coucherait avec sa mère et violerait sa soeur. Intense. Passionnant, des trucs comme je les aime, qui permettent une analyse poussée. De l'autre côté, il y a Nakata, un homme dans la cinquantaine vraiment pas très intelligent, qui sait parler aux chats et qui sera choisi pour rétablir l'ordre dans une temporalité qui fut bouleversée par une «entrée» qui ne fut pas refermée depuis beaucoup trop longtemps. Étrange, mais vraiment passionnant, je vous le dis.

J'ai moins aimé Siegfried, de Mulisch. Pas que le roman soit moins bon, au contraire, mais il m'a moins accroché. Je crois que c'est le style d'écriture de l'auteur qui est très âgé, qui fait un peu trop classique à mon goût. Mais tout y était pour m'accrocher: il s'agit d'une uchronie, qui imagine un fils gardé secret, l'enfant d'Adolf Hitler et d'Eva Braun, sa secrétaire la plus proche. Cependant, tout ce qu'il y a d'intéressant à cette histoire se trouve dans le dernier tier du roman, alors qu'un couple de personnes très âgées, ayant servi de faux parents à l'enfant, confient leur histoire au personnage principal, un auteur très important. À la toute fin du roman, l'auteur crée la correspondance d'Eva Braun, lettres très émouvantes donnant un point de vue rarement adopté sur la situation vécue auprès du Fuhrer.

Finalement, le troisième roman ne devrait pas vous être inconnu, étant mon livre préféré, et dont j'ai si souvent parlé sur ce blog ou dans la vie. Il s'agit d'une métaphore sociale où tous les gens vivant dans un même pays deviennent progressivement aveugles et doivent réapprendre à vivre de cette façon, alors que c'est le chaos total.

Je voudrais également glisser quelques mots sur la littérature jeunesse, qui habite mon univers depuis quatre mois maintenant. Voici mes plus récentes découvertes:

La Cité des Livres qui Rêvent, de Walter Moers. Ce roman me fascine, et me fait peur à la fois. Il est à côté de mon lit depuis plus d'un mois, et j'en ai lu qu'environ cinquante pages. Je sais que je l'adore, mais je le trouve difficile. Il est lourd (il est gros et les pages sont réellement lourdes), il est écrit avec une richesse impressionnante, mais aussi essouflante, et il s'éloigne peut-être un peu trop des genres que je lis habituellement. Je le conseillerais sans crainte à un passionné de magie et de fantastique qui lit des briques et qui a un respect profond pour la bonne littérature. Mais, ce n'est pas le genre d'ado que je croise souvent à la librairie! Néanmoins, je tiens à lire ce livre, peut-être justement par respect. Je vous reviendrai là-dessus.

Le voleur de feu, du canadien Terry Deary, est le premier d'une trilogie de science-fiction tournant autour du personnage mythologique Prométhée, qui avait donné le feu aux hommes, ce qui lui valut la punition de devoir rouler une pierre sur une montagne à tous les jours, se faisant dévorer le foie par un vautour pour l'éternité. Eh bien, il parvient à se libérer, et doit parvenir à trouver un héros parmi les hommes pour prouver à Zeus que cela avait valut la peine d'aider la race des hommes. Bref, j'adore. Et ce n'est pas du tout difficile à lire, accessible à des jeunes d'environ dix ans, bons lecteurs et allumés.



Et finalement, trois albums absolument magnifiques, rigolos, bien illustrés, qui valent le détour:

L'Histoire de la petite fourmi qui voulait déplacer des montagnes... Celui-là, je vais me l'acheter!!! Histoire toute simple, d'une conversation entre une maman qui essaie de raconter une histoire à sa petite fille, qui devient finalement, avec sa grande imagination, celle qui dicte à sa mère l'histoire qu'elle devrait lui raconter. J'ai bien l'intention de le tester avec ma nièce de 4 ans et demi.

Un que j'ai déjà testé avec ma nièce, qui l'adore : L'enfance de l'inspecteur Lapou, où on voit comment le célèbre Lapou est né, comment il a réussi, même dans le ventre de sa mère, à résoudre toutes sortes d'énigmes, et comment il a pu hériter de son célèbre imperméable d'inspecteur.

Et finalement, le meilleur pour la fin... Un album comme vous n'en verrez pas souvent, un conte coréen. Tigres à la queue leu leu raconte l'histoire d'un garçon paresseux qui, pour contenter sa pauvre mère qui voulait qu'il travaille comme les autres garçons de son âge, a décidé de creuser un énorme trou, d'y mettre toute la merde qu'il pouvait trouver (même les oiseaux ont fait caca dans son trou!), de la recouvrir de terre et de semer des graines de sésame. Bien entendu, la terre étant très fertile, il a pu faire pousser un énorme arbre, dont il a ramassé les graines avec lesquelles il a confectionné la meilleure huile possible (vous me suivez? tout est relié...). Il est allé chercher un chien errant, lui a fait avaler le plus d'huile possible, lui en a mit plein le pelage, puis l'a attaché à une très longue corde, à un arbre dans la forêt. Pendant la nuit, un nombre incroyable de tigres sont venus pour manger le chien dont ils avaient senti l'odeur d'huile, mais chaque fois qu'un tigre l'avalait, le chien huilé ressortait de l'autre côté, faisant passer la corde à travers tous les tigres, qui se sont retrouvés attachés à la queue leu leu. Ainsi, le garçon est allé vendre les tigres et est devenu riche, alors il a pu rester un paresseux pour le reste de ses jours. :)


mercredi 10 décembre 2008

un après-midi en musique

Ce matin, au réveil, mes premiers mots ont été un espèce de grognement: «NON!». Je me suis levée du mauvais pied, déçue de ne pas avoir entendu le réveil, de ne pas m'être levée de bon matin pour continuer ce travail que je suis supposée remettre ce soir dans mon cours «Pratique réflexive». Je n'ai été que mécontentement et grognement ambulants pendant deux ou trois heures, jusqu'à ce que je me décide à sortir de la maison pour venir rejoindre Laure à notre rendez-vous au Dépanneur Café, rue Bernard. Nous avions convenu d'y travailler toute l'après-midi. Une fois dehors, j'ai d'abord remarquée ma voiture, ou plutôt la neige sous laquelle se situait ma voiture. Cela ne m'a pas ébranlée davantage, je me suis plutôt sentie de plus en plus bien au fur et à mesure que je marchais dans cet hiver frais d'hier. La neige était belle, la «slush» ne me dérangeait pas outre mesure. L'air était frais, mais pas du tout froid. J'avais même les mains qui transpiraient au fond de mes poches, et mon Ipod (remarquez, je suis maintenant une fille «Ipod»! C'est Jo qui me l'a offert, comme ça, un cadeau gratuit d'amour! Adieu vieux lecteur MP3 qui ne peut contenir qu'une quarantaine de chansons!) me proposait des chansons dynamiques et agréables, en me faisant même remarquer l'ajout très original de mon amoureux: «Le clito», de Rock et Belles Oreilles.

Une fois là-bas, après m'être choisi un café laté et un bol de yogourt, je me suis trouvé la meilleure place qui puisse être dans un café: celle sur le bord de la fenêtre, qui, en plus d'offrir une prise de courant pour le portable, permet de regarder dehors lorsqu'on veut réfléchir un peu à ce qu'on va écrire... ou lorsqu'on procrastine, bien entendu.

Mais le plus agréable, ce sont ces musiciens qui se sont installés dans le café pour offrir à mes oreilles un blues on ne peut plus agréable, qui au lieu de me déranger m'ont donné de l'inspiration. Décidément, je devrais venir travailler ici plus souvent.

Voilà! Donnez moi quelques jours, et je suis en vacances!

dimanche 16 novembre 2008

Les occasions d'écrire...

Décidément, je ne tiens pas mes promesses, excusez-moi! J'ai, en un mois, eu quelques occasions d'écrire. J'ai construit le plan de cours parfait, du cours de français idéal que je voudrais donner un jour. J'ai pensé l'écrire... qu'ai-je fais? des lectures, beaucoup de lectures, et beaucoup de séries regardées avec Jo. (J'ai découvert entre autres Heroes et Gilmore Girls! Jo n'est pas teelleeement responsable de l'écoute de Gimore Girls, c'est moi qui trippe sur la p'tite toune quétaine...) J'ai également donné une heure de cours sur l'analyse des bande-dessinées... Ça, c'était cool! J'ai enseigné tous les éléments de base à analyser sur une planche de b.d., et j'ai présenté des exemples tirés de Achtung! Zelig, de Maus, du Combat ordinaire, et de L'Origine. Je crois que les étudiants ont beaucoup aimé. Pourquoi, là encore, ne pas être venue écrire? Lectures, préparation de mes cours, temps passé avec Jo (ça c'est le plus agréable!)... J'ai fais la visite du Centre Commémoratif de l'Holocauste à Montréal, aussi. C'était beaucoup plus impressionnant que ce à quoi je m'attendais. Ils présentent en détails les traces qui ont menées à l'Holocauste, avec des archives incroyables et tout plein de documentations et de vidéos. J'y ai vu la première édition originale de Mein Kampf d'Hitler, qu'un soldat était venu récolter en prison d'où le livre avait été écrit, pour l'apporter à son régiment et encourager les troupes. Encourager! Je sais, c'est fou. Il y avait là aussi des objets divers ayant une petite histoire à raconter, à propos de gens déportés, d'un cadeau fabriqué et offert en camp de concentration, etc. Humm, là, je n'ai pas pensé à vous l'écrire, c'est vrai, mais j'ai suggéré la visite du Centre à quelques personnes. Ensuite? POURQUOI, mais pourquoi? N'ai-je rien écrit quand Barack Obama a été élu? Je suis resté hyptnotisée par RDI toute la soirée parce que ça m'intéressait tellement de voir se colorer en bleu les états sur la carte des États-Unis. Je suis même restée debout jusqu'à une heure du matin passée pour l'entendre donner son discours. Discours que j'ai, soit dit en passant, partiellement manqué à cause d'un problème Ô bien synchronisé de ma connexion internet. Oui, j'écoute la télé sur internet. Je n'ai aucun poste de télévision, juste un lecteur dvd. Je n'ai rien écrit, même si j'ai pratiquement pleuré d'émotion en réalisant l'importance historique de l'élection du 44e président des États-Unis d'Amérique. Eh! bien.

Maintenant, l'événement le plus récent auquel je peux faire référence pour meubler un billet de blog est que j'ai trouvé un stage pour janvier prochain. (Je suis super contente!) Après avoir dû procéder à un choix difficile entre deux professeurs qui voulaient bien de moi pendant 45 heures à la session prochaine, j'ai finalement décidé de faire mon stage au cégep Marie-Victorin. L'enseignant avec qui je vais travailler est vraiment gentil et très ouvert: il a regardé mon plan de cours du cours de français parfait, que j'avais apporté avec moi, et il a aimé les romans qui étaient à lire. Il en a même sélectionné deux qu'il aimerait faire lire à ses étudiants et que je pourrais présenter. Lesquels? Ignorez-vous quel est mon roman préféré? L'Aveuglement!!! (Ne vous fiez pas à la nouvelle couverture des éditions Points, avec l'image du film. Ce roman peut changer votre vie!) L'autre ouvrage, rien de moins glorieux que le précédent: la bande dessinée Maus, de Art Spiegelman! Il ne faut surtout pas sous-estimer cette b.d., qui est la seule bande dessinée à ce jour à avoir récolté le prix Pulitzer de littérature. Bref, ça va être tellement stimulant! Et je vais pouvoir donner au moins trois ou quatre cours toute seule. D'ici là, ma prochaine simulation de cours de une heure sera sur la littérature surréaliste. J'ai bien l'intention de leur faire créer un cadavre exquis, pour les introduire au sujet. Jeu ludique qui tire son nom de la première phrase du genre qui fut créée par les surréalistes, qui était "Le cadavre exquis boira le vin nouveau".

Je lis et je découvre toutes sortes de livres pour la jeunesse depuis que je suis chez Monet. Vous devriez voir les albums qui existent! J'ai même l'intention d'en offrir à ma mère pour lui faire du bien. Pour ma nièce de quatre ans, oubliez ça! J'ai tellement d'idées que j'essaie de sélectionner les livres que je vais lui acheter pour Noël sans me ruiner. Allez jeter un oeil à La princesse au petit poids, ou encore à Il y a des chats dans ce livre, ou encore, à mon préféré, De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête. À mourir de rire!

Sinon, voilà ce qui en est dans mon quotidien. Je n'écris quasiment plus, c'est dommage. J'ai même ralentis ces tentatives d'être un jour publiée par la revue littéraire Biscuit Chinois (mon rêve à court terme, si on peut dire), alors que le prochain thème est tellement cool: "une moustache vaut mille mots". Comment laisser passer un thème pareil?! Ne vous inquiétez pas pour moi, ce n'est qu'une phase à passer avant d'exploser de créativité. Ce sera au printemps, peut-être...