samedi 29 décembre 2007

Un NoWeLL rafraîchissant

J'espère que le temps des fêtes vous apporte tous du bonheur. C'est tellement agréable de se retrouver avec la famille, puis avec les amis. C'est agréable de prendre le temps.

Mais en plus, et c'est en partie pourquoi je vous néglige ces temps-ci, chers lecteurs, j'ai un petit bonheur supplémentaire. J'ai le mystérieux nouveau gars. J'aime que le mystère me transforme les jambes en guenille jusqu'au travail. Je me sens bien d'avoir ce nouveau à découvrir. J'observe, j'apprend sur lui, j'aime et je me questionne. Je fais attention, j'ai eu mes leçons. Tout semble bien, mais tout de même, je sais qu'on ne sait jamais.

Je suis bien.

Le Noel a été tout simple avec la famille, tout beau. Agréable avec les jeux sans fin organisés par ma mère, les rires entre complices de toujours, l'initiation des nouveaux venus. Et vous savez quoi?

(quelques secondes pour vous donner un suspence)

... Ma mère m'offre de payer pour mon tatoo! Très bientôt alors.

Je vous souhaite à tous de passer un merveilleux temps des fêtes, et une très belle année. :D

Bisous!

jeudi 20 décembre 2007

Les temps sont durs, mais surtout remplis d'inattendus.

Voilà que mettant toute mon énergie disponible entre mes deux boulots et mes cours pour faire mon travail d'analyse sur The Shining (travail étonnamment très bon), j'ai dû botcher le travail d'analyse sur l'érotisation de la mère. J'ai remis un travail que je sais merdique, quand je pense à tout ce qui aurait pu ressortir d'une analyse telle que celle-là. Sauf qu'au moins j'ai remis quelques chose, à un moment j'ai cru que je n'y arriverait pas.

Mon point de vue, en très bref, est que l'érotisation de la mère dans la littérature dite érotique passe par une divination et la terreur, l'accord des deux érotisant la mère. Dans mon premier exemple, Ma mère de Georges Bataille, la mère corromp son fils en lui offrant des femmes avec qui elle a d'abord eu des relations sexuelles elle-même. Ce fils percevait d'abord sa mère comme une sainte parmi les hommes. En découvrant sa véritable nature, il en ressentira de la terreur, mais en viendra à véritablement désirer sa mère. L'accomplissement de cet épisode oedipien se termine d'ailleurs par une nuit intense entre le fils et la mère, avant que cette dernière ne se suicide. Chez Sade comme chez Bataille, la transgression de l'interdit est à la base de la jouissance.

Mon 2e exemple est justement tiré d'un texte de Sade: La philosophie dans le boudoir. Dans ce texte, la mère est complètement dévote. Sa fille est en train de se faire éduquer sexuellement dans une espèce d'orgie organisée juste pour elle. Lorsque sa mère vient la chercher, et qu'elle découvre avec horreur l'état dans lequel se trouve sa fille, cette mère devient une victime. L'horreur que la jeune fille ressent pour elle la mène à la torturer et à en jouir. Elle lui fait subir toutes sortes de coups, avant de lui coudre les orifices génitaux et de la renvoyer ainsi dans la rue. Traumatisant.

J'ai expliqué ces choses, mais je n'ai malheureusement pas su pousser l'analyse. Il y a d'ailleurs eu ce mystérieux nouveau gars qui est gentiment venu me tenir compagnie pendant que j'essayais de faire mon travail dans un café à 11hre du soir. Je reviendrai peut-être sur ce sujet (le mystérieux nouveau gars) si j'en ressens l'intérêt. Pour l'instant, j'en suis plutôt déroutée et je ne saurais quoi en dire. Humm, on pourrait presque faire le lien avec la littérature érotique, mais ici non plus, je n'ai pas envie de pousser l'écriture plus loin. ;)

Soit dit en passant, je ne suis pas certaine de pouvoir continuer à vous parler de mes lectures érotiques, mon cours étant terminé. À moins que vous n'insistiez.

mardi 18 décembre 2007

Ma vie en tounes! Commandité par WMP! :P

Comme il y a beaucoup de monde qui commencent à faire ce petit jeu sur leur blog et que je trouve ça très intéressant, j’ai donc décidé de le faire à mon tour. Le truc en question consiste à mettre le mp3 à random (ce sera Windows Media Player dans mon cas) et d’écrire la toune sur laquelle on tombe pour chaque catégorie. Il ne faut pas tricher si on trouve que ça ne va pas ensemble, c’est justement ça le but du jeu. Je tiens à dire que mes chansons ne sont pas très variées, car plusieurs de mes bons albums n’ont pas encore été transférés sur mon ordi. (Ouais, j’ai mes excuses!)

Alors voici ce que ça donne dans le cas de la vie à CaR0 :

L’Intro : Ton Avion – Les Trois Accords
Je suis donc arrivée par avion, une journée de février.

Le Passé : Beer – Psychostick
J’ai un dur passé d’alcoolique.

Mon Enfance : Vietnow – Rage Against the Machine
Enfance difficile. J’ai fait le Vietnam. (J’suis vieille vous savez)

La rencontre de mon amoureux: 8 secondes – Les Cowboys Fringants
Wow, ce fut une rencontre-éclair. Le coup de foudre, mais je ne l’ai jamais revu. J’en pleure encore.

La première fois où j’ai fait l’amour : Ode to my family – The Cranberries
Humm. Douteux.

Le soir de mes 20 ans : Technicolor – Francis Lamarche et l’Analogue Trio
«Je vis en technicolor...!»
Ce gars-là est justement un ami, je trouve ça bien qu’il soit arrivé dans mes tounes randoms. Je parlais justement de lui en avril dernier. Il a beaucoup de talent, lui et ses gars ont gagné le prix de la SOCAN pour leur toune Muse Blonde, que vous pouvez entendre sur leur MySpace.
Je vous suggère aussi d’aller jeter un coup d’œil sur son blog.

Cégep : Motel California – Crampe en Masse
«Pour faire du sexe, ça prends un homme
Pour faire du sexe, ça prends une femme…» que de plaisir !

Université : Stuck in the Middle – Mika
Euh… non, je n’y comprends rien. Suis-je collée au milieu de mon parcours personnel ?

Rencontre de l’homme de mes rêves : Atomic Garden – Bad Religion
Ouais ! Une rencontre en trashant, ce serait tellement malade ! En plus sur du Bad Religion ! L’homme de mes rêves est peut-être un membre du groupe ? Non, ils sont trop vieux pour moi.
«Come out to play… !»

Mariage : Zombie – The Cranberries
Humm, un beau mariage de zombies. C’est cool comme thème.

Grossesse : Take the power back – Rage Against the Machine
Je ne sais pas pourquoi mais je trouve que cette toune apporte une drôle de signification à la grossesse. Ça fait peur. Ça fait même Alien, dans le genre.

Générique et fin: I miss you – Blink-182
Ah, ben ça fini bien. Vous allez me manquer aussi.

mercredi 5 décembre 2007

délires du milieu de la nuit

Milieu de la nuit, délire commençant devant l'écran aveuglant de l'ordinateur me présentant ces mêmes lignes ennuyeuses depuis des heures.

Je joue avec mes yeux, les sors de ma tête pour les nettoyer un peu, ils me piquaient l'orifice. J'en profite pendant que j'ai la vue aérée pour regarder autour de moi - j'arrive pas à garder mon attention sur ce foutu travail de communication - et m'apperçoit qu'il y a toutes ces petites poussières curieuses qui me regardent. Elles sont moins timides qu'avant et se montrent, car je les avais oublié ces derniers temps et je ne les attrapais plus lorsqu'elles se montraient le bout du nez. Maintenant il y en a une véritable colonie et elles rigolent en me voyant renifler comme si j'avais un tic nerveux. En fait c'est que mon aspirateur est cassé, alors je tente de les aspirer par les trous de nez. Ça peut marcher, sait-on jamais?

Je me lève de mon siège, qui avait prit la forme de mon derrière depuis le temps où je l'habite. Il pleure un peu, ayant perdu son moule, mais je le rassure, je ne veux qu'un café, histoire de rester plus longtemps réveillée. Il me rapelle les meurtres de petites mouches que m'avaient fait faire les dernières tasses de café. Semblerait que les mouches, je les avais inventées. Je lui donne raison, il y a cette chanson d'Oldelaf et Monsieur D. qui me reste toujours dans la tête et qui m'enlève le goût de prendre du café. Alors quoi? La mode serait à la tisane, c'est ce qu'on dit. Qui ça? Eux-autres, là, les zen de la vie, ils nous envahissent, faut se soumettre. D'accord. Mais quelle saveur choisir? Entre bile printanière, pestilence d'anus, vieux pensement encore bon pour infusion, et chous bouillis, j'hésite. Non, plutôt un bon verre de rince-bouche, rien de tel pour réveiller les papilles et le cerveau. Ensuite, question de faire un mélange de goût assez dégueu, mais de prendre des vitamines, un bon morceau de fruit de la passion. Ce fruit-là, quand on y pense, ça ressemble à un cerveau. Ça doit être un signe. En plus ça tache, pas moyen de passer la nuit discrètement.

Humm, j'y pense, non en fait je n'y pense pas, mais peu importe, il y a une belle publicité sur le publisac qui me prend un peu de mon attention. Il est écrit dessus: «Réservez un lutin!». Oui! Je crois que je vais me faire escorter par un lutin, cette année, à mes partys de Noel. Ben quoi? Je l'ai réservé, mon lutin. Je pourrais même le traîner demain au Yulblog, ce sera peut-être lui qui me paiera un verre, si je suis sage. C'est sur, un lutin, c'est la solution idéale, merci Sears!

Bon, assez, mes orteils sont déjà partis m'attendre dans mon lit, c'est eux qui décident.

samedi 1 décembre 2007

la colocation en écriture

Bonsoir le monde!
J'aimerais créer de quoi de potentiellement bon pour le prochain numéro de la revue Biscuit chinois et j'aimerais vous livrer un extrait pour recevoir des critiques des plus honnêtes et constructives. En particulier toi, bb.
voici donc:

Elle est revenue. Ma tête est maintenant vide d’inspiration, simplement troublée et fatiguée. Je ne veux pas lui parler, je la sens tellement hypocrite et méchante. Tantôt, elle sera distante avec moi, ne me parlera pas. Un autre moment, elle se fera amicale et me demandera de l’accompagner en ville. Qu’elle me laisse donc tranquille, je ne demande qu’à terminer cette semaine et à repartir chez moi. Rien d’autre à dire. Fatiguée.
...

Elle écoutait sa coloc dérangée emballer la vaisselle dans les cartons et elle sentait un besoin fou de ne pas rester là, dans ce même appartement. Sauf qu’elle n’avait nulle part où aller, et elle sentait qu’elle devait rester là, afin de protéger le peu de biens qui lui appartenaient. Elle aurait dû faire des boîtes elle aussi, mais elle n’en avait pas. C’était la veille que la coloc leur avait fait une scène et décidé de mettre tout le monde à la porte, y comprit elle-même. Date de départ : le plus vite possible. Pour tout le monde. Aucun bail signé, aucun recours.


Le bruit de la vaisselle qu’on emballe avec frustration lui serrait le cœur. Incroyable. Si vite! La dérape ne s’était pas faite annoncer. Où aller? Comment payer? Elle angoissait en silence, assise sur son lit qui lui semblait si minuscule. Elle tendait l’oreille, écoutait, tentait d’être discrète envers elle-même.

Je suis venue au monde à l’âge de 20 ans. À peine un mois après mon anniversaire, pour tout vous dire.

J’étais alors une petite fille dans un monde bien trop grand pour elle, la naïveté même. Je m’étais engagée à aller vivre dans la grande ville, dans cet appart génial que ma copine me disait avoir déniché. Je dis ma copine, en fait c’était moins que cela : une fille avec qui je m’entendais bien à l’école, et qui semblait ne pas avoir eue la vie facile. Elle me faisait pitié, en quelques sortes, et je me disais que si je devais partir, ce devait être avec elle.

J’étais loin de m’imaginer ce qui m’attendait.

Dès le départ, la situation me mettait mal à l’aise. Elle s’arrangeait toujours pour que je ne puisse donner mon opinion sur les décisions communes, mais me faisait payer pour tout. Je vous donne un exemple : elle trouvait toujours quelque chose à améliorer dans l’appartement, que ce soit la décoration, le plancher de la salle de bain, ou les luminaires. J’arrivais une journée, et quelque chose était changé, à mon insu. Elle me montrait alors la facture et me faisait payer la moitié. Et moi, bien entendu, je payais. Il ne m’aurait pas passé par la tête, à l’époque, qu’on ne rénove pas à ses frais un appartement dont on est le locataire, et que les choses dont je n’ai pas donné mon accord, je n’ai pas à les payer. Je voulais être gentille. Je payai pour l’assurance de l’appartement aussi, bien entendu. Bref, je payai toutes les excentricités qui lui passèrent par la tête. Bien vite, l’argent que j’avais économisé en vue de la grande aventure était partie en fumée. Non, pas en fumée; en peinture, décoration et beaux planchers de céramique.

Tout ce qui était à moi n’avait pas sa place ailleurs que dans ma chambre. Si j’essayais d’incorporer ma touche personnelle dans le salon, à mon retour c’était posé sur mon lit. À toutes les fois.

Le Cafe

Le Cafe
Vidéo envoyée par nicop

Peut-être que vous comprendrez comment je me sens! ;)

Ce clip illustre le titre d'une chanson de Oldelaf et Monsieur D, un groupe de chanson française humoristique et décapant !


http://oldelafetmonsieurd.free.fr/