vendredi 16 novembre 2007

je ne peux pas m'en empêcher!

Je ne peux résister à vous faire part d'une découverte incroyable (pas tant que ça, mais ça me plaît de l'exagérer), à propos de la littérature érotique. Oui, je sais, je déteste le prof, mais ça veut pas dire que j'ai décroché. (Même si c'est ce que j'ai dis que je ferais deux billets plus bas...)
En plus, je suis en train de refaire mon travail pour ce cher Jean-Ernest...

Sachez, chers lecteurs ébahis, que Maupassant n'est pas celui que vous croyez! Au contraire! Par ses textes qui vous semblent au-delà de la limite du quétaine, je sais que plusieurs personnes aiment lire Maupassant mais moi je suis pas capable, il est en fait un érotique intense.

«La servante arriva sous le hangar où l’on rangeait les chariots et les voitures. Il y avait là, dans le creux du fossé, un grand trou vert plein de violettes dont l’odeur se répandait, et, par-dessus le talus, on apercevait la campagne, une vaste plaine où poussaient les récoltes, avec des bouquets d’arbres par endroits, et, de place en place, des groupes de travailleurs lointains, tout petits comme des poupées, des petits chevaux blancs pareils à des jouets, traînant une charrue d’enfant poussée par un bonhomme haut comme le doigt.» (Une partie de campagne)

Ça vous donne pas des images sexuelles dans votre esprit? Vous croyez vraiment que Maupassant avait envie d'écrire sur les travailleurs au loin, dans la campagne? Non! Détrompez-vous et ouvrez les yeux sur la véritable nature de cet extrait. Il s'agit d'une description sexuelle du corps de la servante, passant par son sexe, montant le «talus», qui serait le mont de vénus, puis explorant ses atributs. Pour moi, les petits bonhommes hauts comme le doigt représentent carrément des doigts qui donnent du plaisir à la servantes.
Vous croyez que Jean-Ernest sera plus content de mon travail? Je l'espère, car je suis toute épatée de voir jusqu'où je peux aller. :P
Je pourrais aussi vous dire que le texte La chevelure n'est pas tellement plus simple. Vous croyez qu'il caresse une chevelure de femme pendant toute la nouvelle, vous? Vous n'imaginez pas que cette chevelure est la métaphore de la femme elle-même? Bref. Vous avez compris. Vous n'êtes plus innocents. Rêvez de chevelures et de parties de campagne.

2 commentaires:

Benoit Bordeleau a dit…

Ah, les euphémismes ;) Bonne chance pour ton prochain travail. T'es capable!

Et que dire... coquin de Maupassant ;)

D'autre part, comment se passe la fin de session jusqu'à présent?

Monsieur l'adulte a dit…

Maupassant en pornographe. Ne manquerait plus qu'Anne-Marie Losique soit chaste et pure!

En passant, je n'ai pas pu me déplacer pour le Yul Blog de novembre et ca risque d'être difficile pour celui de décembre. Par contre, je promet que je serai de la fête en janvier, si party yulBlog il y a, puisque que je serai en mini vacance de Noel, ce qui aidera pour le voyage vers la grand ville :)