mardi 11 mars 2008

Bon.

Il y a quelques petites choses à mettre au point aujourd'hui. Opinions, opinions, opinions. Si vous n'êtes pas contents, vous n'êtes pas au bon endroit.

Numéro UN: Je suis une sinistrée de la tempête de la fin de semaine dernière. J'ai tout vu, j'ai vécu. Croyez-moi, j'ai même la grippe pour le prouver. Quoi de mieux en un moment de tempête que la fête d'une petite fille de 4 ans que vous adorez et qui en plus est votre nièce et à qui vous avez promis d'apporter un cadeau pour vous décider à braver l'autoroute avec votre voiture? Oui, je sais qu'il peut y avoir d'autres urgences, mais justement, il fallait qu'il y ait urgence pour sortir de chez soi en cette soirée du 8 mars dernier. J'habite à Montréal, ce n'est normalement pas très long pour me rendre à Mascouche, à moins d'être à l'heure de pointe, et encore là, ce n'est pas très long. Je crois avoir passées deux grosses heures et demie sur la route. Je crois que la seule fois où j'ai eu aussi peur en voiture, c'est une fois où j'étais en gaspésie aux petites heures du matin, dans une file indienne sans que je puisse voir les autres voitures à cause du brouillard épais. Même avec leurs feux de secours. Oui, j'ai eu très peur, je vous le dis. J'ai osé sortir de ma voiture à 2 reprises sur l'autoroute pour enlever l'excès de glace sur mes essuie-glaces. J'ai roulé à 40 km/h et je dépassais tout le monde. Même si je vous en parle, il fallait y être. Finalement, une fois à Mascouche, je n'ai pas pu revenir, les routes étant devenues impraticables. Le lendemain, il y avait tant de neige dans les rues que seul un 4x4 aurait pu circuler avec difficulté. J'ai donc attendue la déneigeuse qui avait elle-même de la difficulté à passer, avant de prendre ma voiture et de retourner à Montréal, où c'était aussi impressionnant à voir, avec les voitures stationnées vraiment n'importe où, comme s'il y avait eue une catastrophe. Et mon patron qui avait l'air pas très content que je ne rentre pas travailler!

Numéro DEUX: Nous avons ici affaire à un événement très, très, très joyeux... Votre chère auteure a trouvé, avec son mystérieux amoureux qui se glisse même parfois dans les commentaires à votre insu (humm, je sais que vous savez!), l'appartement de ses rêves! Signature du bail: samedi prochain! C'est complètement fou et j'ai tellement hâte! Il y a des arbres, une belle vue autant en avant qu'en arrière, un solarium où je vais m'asseoir tout le temps, un mur de briques, une cuisine refaite, des portes françaises, alleluia! Le petit bonheur parfait!

Numéro TROIS: J'suis en grève. Il faut faire la grève, cette fois enfin! On a une véritable raison de la faire: on veut pas accepter de payer plus pour moins de services! Sérieusement, je ne vais pas vous étaler tout le problème politico-économique de l'UQÀM, mais en gros, je pourrais vous expliquer qu'on a une augmentation des frais de plus de 80$ (en plus des 50$ cumulatifs de Charest), que le plan de redressement de Claude Corbo coupe dans tout ce qui se trouve sur son passage, donc les embauches de profs, les services aux étudiants, les cours, les programmes offerts, en plus d'augmenter les frais. Voyons donc! On ne peut pas accepter cela sans rien faire, être pénalisés pour une mauvaise gestion et voir notre éducation et celle de ceux qui vont nous suivre être coupée en morceaux. (Note à ceux qui l'ignorent: le carré rouge que les manifestants portent sur leur manteau normalement du côté du coeur, c'est pour représenter l'endettement) Je participe donc à l'UQAMothon; je me présente depuis quelques semaines aux assemblées générales, une, parfois même deux fois par semaine; et je vais demain participer (oh que oui!) au bed-in organisé par l'AFESH, en tentant préalablement d'encourager mon association de se joindre à eux. Je veux vivre une fois dans ma vie ce genre de truc où la police nous met dehors après seulement quelques heures à peine. Je vais y aller et participer et ça me fait tripper! :P

Numéro QUATRE: Ya pas de numéro 4 en fait, je ne pouvais juste pas accepter de m'arrêter au numéro 3. J'aime que le printemps s'en vienne de façon peu commune cette année. J'aime qu'il y ait une température qui se fout des normes. Ça nous rappelle que la nature existe encore.

Dormez bien, et regardez toujours des deux côtés, peu importe de quoi, on n'est jamais assez prudents.

5 commentaires:

Der Meister a dit…

http://thewordsbehindmyeyes.blogspot.com/2008/03/bas-lafesh.html

voici cque j'en pense...lol...ironie du sort on a presque sorti nos textes en meme temps

Et j'espere ne pas te voir aujourdhui si l'afesh vient dans nos locaux...

Anonyme a dit…

je confirme pour le 8 mars...et je dirait même que les 4x4 ne pouvait pas circuler....la charue est resté pogner devant la maison pendent 10 min

Anonyme a dit…

vive l'hiver?? :P
faut quand même essayer d'être optimiste les amis?! lol

Ça finira bientôt ;) courage!

Anonyme a dit…

tag!!!voire mon blog!

Daniel Paillé a dit…

Pas besoin de me taguer hein!