jeudi 27 septembre 2007

Les chroniques érotiques - 1ere publication!

Bon, je sens votre impatience palpable quant à mon cours de littérature érotique. Ce soir je me dispose à répondre à votre curiosité et à vous en offrir quelques éléments.
J'ignore pourquoi j'ai attendu tout ce temps, mais je suis finalement allée m'acheter quelques titres cette semaine:
-Maupassant Contes du jour et de la nuit
-Barbey D'Aurevilly Les Diaboliques
-Sade Ernestine
-Georges Bataille Ma mère, mais je n'ai pu résister à me procurer la fameuse Histoire de l'Oeil, que j'avais déjà lue.

Mes lectures débutent présentement avec Barbey D'Aurevilly, dont le professeur nous lira des extraits en riant un peu comme un adolescent au prochain cours. ''Elle avait l'amour, mais l'art de l'amour lui manquait, et il fallait qu'on le lui enseigne...'' Intéressant, non?

Sachez que je vis moi-même une vie amoureuse en développement, avec des passages érotiques assez intéressants. Je ne vous décrirai pas mes propres aventures ici, curieux lecteur, mais je pourrais bien m'en inspirer.

Que nous a donc apprit notre cher Jean-Ernest, professeur de littérature érotique, jusqu'à maintenant? Que la littérature érotique existe depuis beaucoup plus longtemps qu'on se l'imagine, étant au départ anonyme et se transmettant illégalement comme on fait le commerce de la drogue. Tout le monde savait où s'en procurer, mais on n'était jamais au courant que quelqu'un en lisait. Des grands textes de la littérature contiennent souvent des passages érotiques codés qui sont extrêmement intéressants à apprendre.
Quoi d'autre? Que souvent, la technique se spécialise en aiguichant le lecteur, sans toutefois satisfaire ses désirs en le laissant sur sa faim. Le parfait exemple nous est offert par Diderot: Jacques le fataliste et son maître.

Pensez seulement à cette triste scène: la pauvre fille toute remuée par les émotions, troublée par le trop grand érotisme qu'elle vit et par la complicité qu'elle découvre avec son amant. Elle se méprend et prend le tout pour de l'amour alors que ce n'en est peut-être pas encore, ce qui offusque le garçon. Bref, ne sachant pas tellement où se situe la distance entre l'amour et la sexualité dans ce qu'elle vivait, elle gâcha tout. Je vous trouverai l'extrait exact, ce n'est ni du Diderot, ni rien de tellement connu, mais je voulais le partager parce que moi, ça me trouble. Qu'en pensez-vous? Ça vous intéresse?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A voir, par curiosité ou par vices, c'est au choix, il y a un petit film très intéressant tirée du livre de Bataille Ma Mère. Le film a ses défaults mais reprends bien l'esprit sublime de Bataille.

http://christophehonore.free.fr/films/mamere.html