mercredi 28 novembre 2007

Soleil et musique.

Moment d'après-midi.
Il y a ces rayons de soleil qui me réchauffent pendant que je clapotte sur mon ordinateur portable, assise par terre dans le salon. Je rate mon cours pour pouvoir avancer dans mes travaux. Normalement je me sentirais incroyablement coupable de «sécher», mais aujourd'hui je me sens vraiment bien.
Le soleil qui ment sur la froideur de dehors. Qui me réchauffe.
Le salon beigné de lumière.
Et moi, je découvre Sea Lion de FEIST.

mardi 27 novembre 2007

la mère dans la littérature érotique...

Bonjour, chers vous autres!
Pour satisfaire la demande de quelques uns, je vous parlerai brièvement de littérature érotique...
D'abord, j'ai ajouté une section à gauche, où j'ai tenté de mettre quelques suggestions de littérature érotique que j'ai lues pour mon cours. Je tenterai éventuellement d'améliorer cette liste selon mes goûts personnels. ;)
Ensuite, au dernier cours Jean-Ernest nous a expliqué certaines notions que j'ai trouvé très intéressantes et que j'ai, ma foi, très envie de partager avec vous. Il nous a fait part de la différence entre les «pervers» et les «névrosés», en ce qui a trait à la sexualité.
Une personne dite «névrosée» est une personne normale. Saine. Qui vit des pulsions, des névroses, et qui agit en conséquence. Cette personne a une vie sexuelle dans les normes. Je ne me permettrai pas ici de dire que la personne «névrosée» est hétérosexuelle, car je crois qu'une personne homosexuelle peut aussi avoir une vie sexuelle normale et je ne crois pas que l'homosexualité entrerait dans la catégorie des perversions.
La personne qui évoluerait vers la «perversion» serait une personne qui n'aurait pas bien vécu son syndrôme d'Oedipe. Au moment de procéder à la castration de la mère, ils n'auraient pas effectué leur propre classification. Ils se dirigeront vers une ou plusieurs des perversions possibles: sadisme, sado-masochisme, masochisme, fétichisme, voyeurisme, etc. Il y a plusieurs sortes de perversions, et la modernité en a créé de nouvelles qui n'existaient pas nécessairement au temps de Freud, c'est fou.
Ensuite, Jean-Ernest a parlé de masochisme, et c'est bien malgré moi que je me suis sauvée. Je devais aller préparer le souper chez moi, je recevais ma soeur, son chum, sa fille et mon frère pour souper. Je me devais d'être à la hauteur.
De toute façon, je me dirige dans une autre direction pour mon travail de fin de session: j'analyserai le thème de la mère. J'utiliserai deux oeuvres qui traitent du sujet d'une manière pratiquement opposé: La philosophie dans le boudoir de Sade (où la mère se fait punir et devient une victime sadique, je ne vous vend pas le punch de vous dire ce qu'elle se fait faire), et Ma mère de Bataille (où la mère est une perverse qui fantasme sur les femmes, je vous épargne le punch là aussi). Je commence mon analyse en voulant démontrer que la mère dans la littérature érotique est souvent représentée d'une manière diabolique. C'est une tentatrice, directe ou indirecte. ;)

Je termine en vous disant aussi qu'il y a plein de soleil pour moi ces jours-ci. Je bois moins de café, je prends du temps pour vivre, à travers mon horaire de fou de fin de session entre deux emplois. La vie est belle, je vous dis!

mardi 20 novembre 2007

Ça porte chance, peut-être?

Tadadaaa!
Je suis l'heureuse gagnante d'un trophée en plastique jaune, pendant que plein de toutous de couleurs me tombent dessus, que des enfants chantent des chansons de Noel en arrière plan et que je souris béatement... Qu'est-ce que je raconte?!?
Aujourd'hui, j'ai été agréablement surprise de voir le compteur de visiteurs présenter le nombre 3333! C'est complètement fou! Arriverais-je à imaginer que depuis la création de mon blog, il y a un an, j'ai eu tous ces visiteurs?!?? Wow!
Je trouve ça trippant. Ça me donne le goût d'améliorer mon écriture, de mériter que vous veniez me lire... et aussi, à la suite d'une critique très sérieuse de la part de quelqu'un, je m'engage à laisser mes sentiments trop personnels à la maison, pour ne partager avec vous que des trucs pertinents, réfléchis, littéraires. ;)

Bref, je compte continuer dans ma lancée créatrice, je suis motivée! Merci de lire mon blog!

vendredi 16 novembre 2007

je ne peux pas m'en empêcher!

Je ne peux résister à vous faire part d'une découverte incroyable (pas tant que ça, mais ça me plaît de l'exagérer), à propos de la littérature érotique. Oui, je sais, je déteste le prof, mais ça veut pas dire que j'ai décroché. (Même si c'est ce que j'ai dis que je ferais deux billets plus bas...)
En plus, je suis en train de refaire mon travail pour ce cher Jean-Ernest...

Sachez, chers lecteurs ébahis, que Maupassant n'est pas celui que vous croyez! Au contraire! Par ses textes qui vous semblent au-delà de la limite du quétaine, je sais que plusieurs personnes aiment lire Maupassant mais moi je suis pas capable, il est en fait un érotique intense.

«La servante arriva sous le hangar où l’on rangeait les chariots et les voitures. Il y avait là, dans le creux du fossé, un grand trou vert plein de violettes dont l’odeur se répandait, et, par-dessus le talus, on apercevait la campagne, une vaste plaine où poussaient les récoltes, avec des bouquets d’arbres par endroits, et, de place en place, des groupes de travailleurs lointains, tout petits comme des poupées, des petits chevaux blancs pareils à des jouets, traînant une charrue d’enfant poussée par un bonhomme haut comme le doigt.» (Une partie de campagne)

Ça vous donne pas des images sexuelles dans votre esprit? Vous croyez vraiment que Maupassant avait envie d'écrire sur les travailleurs au loin, dans la campagne? Non! Détrompez-vous et ouvrez les yeux sur la véritable nature de cet extrait. Il s'agit d'une description sexuelle du corps de la servante, passant par son sexe, montant le «talus», qui serait le mont de vénus, puis explorant ses atributs. Pour moi, les petits bonhommes hauts comme le doigt représentent carrément des doigts qui donnent du plaisir à la servantes.
Vous croyez que Jean-Ernest sera plus content de mon travail? Je l'espère, car je suis toute épatée de voir jusqu'où je peux aller. :P
Je pourrais aussi vous dire que le texte La chevelure n'est pas tellement plus simple. Vous croyez qu'il caresse une chevelure de femme pendant toute la nouvelle, vous? Vous n'imaginez pas que cette chevelure est la métaphore de la femme elle-même? Bref. Vous avez compris. Vous n'êtes plus innocents. Rêvez de chevelures et de parties de campagne.

mardi 13 novembre 2007

contre la grève de l'UQÀM

En tant qu'étudiante de l'UQÀM, faisant partie de l'une des associations étudiantes étant en grève, soit la faculté des arts, je m'insurge et me déclare contre cette grève étudiante.
Oui, je comprends qu'il y a eu abus d'augmentation de frais de scolarité. Car, pour ceux qui ne le savent pas, il y a une augmentation de la part du gouvernement Charest, oui, mais ce n'est pas la seule. Je tiens à préciser que l'augmentation du gouvernement est de 50$ par session, pendant 5 ans, ce qui fera une augmentation accumulative de 500$ au bout du compte. J'entends des étudiants dire: «oui mais, c'est plus cher ailleurs au Canada, et c'est encore plus cher aux États-Unis». Oui, vous avez raison, mais c'est gratuit dans plusieurs pays d'Europe aussi, et moins cher dans les pays où ce n'est pas gratuit. Il me semble que nous nous sommes toujours identifiés davantage à l'Europe, aussi bien continuer. Les étudiants qui font la grève sont donc pour la gratuité scolaire, comme en Europe.
Mais il y a une autre augmentation, venant cette fois directement de l'administration de l'UQÀM. Je ne connais pas les chiffres précis concernant celle-ci, mais j'ai vu ces chiffres sur ma facture. Cette augmentation est réelle. L'UQÀM a de sérieux problèmes financiers, venant d'une mauvaise répartition et aussi d'un manque de soutien de la part du gouvernement. Je ne suis pas d'accord, tout comme les étudiants qui font la grève, à ce que ces problèmes financiers retombent sur les étudiants.

Bon, voilà les enjeux. Mais sachez que je ne suis pas d'accord avec cette grève. Faire la grève ne change rien, on l'a vu en 2005, alors que cette grève qui n'en finissait plus, en plus de n'aboutir à rien, a coûté 1,8 milions de dollars à l'administration de l'UQÀM. Ce n'est donc pas du tout une solution pour baisser les frais de scolarité.
On n'entend jamais, nous étudiants, parler d'autres moyens de pressions de la part de nos associations étudiantes. Le seul moyen de pression envisagé lors de crises est toujours la grève. Je n'en peux plus de faire la grève à toutes les sessions!
Nous avons des cours à suivre. Normalement, nous avons et nous payons pour avoir 45 heures de cours par session, par cours suivi. Nous ne nous amusons pas à l'université, nous apprenons pour notre avenir. Pourquoi certains se permettent-ils de déranger les études des autres étudiants, ceux-là plus sérieux?
Je ne trouve pas cela très sérieux, et j'ai honte d'être représentée par des hordes de hippies qui font des «sit in» devant le bureau du recteur, jusqu'à une intervention policière. Je veux aller à mes cours, je ne me plainds pas de payer pour étudier. Je ne veux pas payer plus cher encore à la prochaine session pour essuyer les dégâts de ces étudiants à vie, qui vivent sous le crochet de leurs parents et n'ont que faire de perdre leur temps à l'école.
Je m'insurge.

samedi 10 novembre 2007

la haine de la littérature érotique

Ah! Je vais en décevoir quelques uns, mais j'ai perdu tout intérêt pour la littérature érotique. C'est à cause de Jean-Ernest, le prof.
Comme je l'ai déjà écrit dans un texte sur ce sujet, je devais faire un travail.
Le sujet devait en être : «Démontrez comment l'idée que l'on se fait du lecteur définit la littérature érotique.»
Je crois avoir fait un travail correct. Pour moi, la littérature érotique se construit autour du désir du lecteur. Elle se présente constamment sous la forme de tableaux, plaçant le lecteur en position de voyeur des scènes érotiques. De plus, la présence du lecteur dans le désir est toujours représentée par une absence (l'absence du mari, de l'amant, etc) qui inclut ce dernier.

Bref, vous comprenez le principe. Jean-Ernest de m'avoir donné un C! Et moi d'aller discuter avec. Il me dit que je peux refaire mon travail, que s'il est mieux il ajustera ma note. Ce qui l'honore, c'est vraiment bien. Mais là je regarde mon travail, les commentaires qu'il a écrit dedans... et je lui demande ce qui est à conserver dans mon analyse, étant donné que tous ses commentaires sont négatifs. Le prof m'a répondu: «rien.» Les bras m'en tombaient. Rien? Mais quel bon prof!
Ceci dit, je ne vous dit pas que le thème de l'érotisme est banni de ce blog, mais pour le moment, «j'ai la haine», comme me dirait ma coloc française. Il m'a vraiment découragé ce prof, et je vais refaire ce travail. Si vous sentez que vous avez une bonne définition de ce que veut dire «idéologie du lecteur», vous seriez gentils de me lancer quelques pistes. Merci.

Il y a quelques fois où ce blog me sert totalement de défoulement, je m'en rend compte. Ce n'est pas très littéraire. Je ferai des efforts, pour vous. ;)

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée!

mercredi 7 novembre 2007

La beauté du monde est dans la naiveté...

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil dans le monde de Carolane.
Non, mais voulez-vous bien me dire ce que je fais, moi, à être rendue sur des sites comme monclasseur (et je ne mettrai pas de lien hypertexte pour vous éviter de devenir accrocs comme moi) et Facebook, etc?!??
Voulez-vous bien m'expliquer comment le monde a fait pour déserter la vie sociale pour en chercher une sur internet?!? Et moi, tous les jours, à me dépêcher d'aller voir si j'ai des nouveaux messages, des nouveaux amis! Me dire que certains gars me plaisent sur ces trucs de geeks et devenir geek comme eux en me disant que je vais peut-être faire la rencontre de ma vie. Ben voyons!
Je pourrais vous dire que c'est à cause de toute cette publicité que je vois partout sur le net, que je vois même dans le métro et les autobus. La formation de couple est devenue nécessaire, comment cela se fait-il? On veut à tout prix «matcher» ce qui ne va pas ensemble, pourvu qu'ils ne restent pas tout seuls. Occupation Double, Loft Story,... La société nous envoie des messages subliminaux: trouvez-vous l'amoureux parfait, le gars-trophée à montrer à tout le monde dans les partys et dans la rue. Les contraires s'attirent, qu'ils osent nous dire pour nous convaincre que le nono qu'on traîne partout est fait pour rester avec nous. Ceux qui sont seuls ne sont pas normaux. Ma mère de me dire quand je lui parle d'un gars: «s'il est seul c'est qu'il a un problème. Trouves-le.» Voyons donc! Et moi, si je suis seule, c'est quoi mon problème? La lucidité?